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Aigles : La vague jeune va-t-elle prendre le pouvoir ?
Publié le mercredi 7 septembre 2016  |  L’Essor
Football/Eliminatoires
© aBamako.com par FS
Football/Eliminatoires de la CAN 2017: les aigles corrigent le Bénin 5-2
Pour le compte de la sixième journée des éliminatoires de la CAN 2017, les aigles du Mali ont battu le Bénin 5-2. Photo: Adama TRAORE
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Le match contre le Bénin a permis au sélectionneur national de tester à la fois de nouveaux joueurs et la profondeur de son banc. Le résultat est plus que satisfaisant

Pour cette derniére journée des éleminatoires de la CAN, Gabon 2017, le sélectionneur national, Alain Giresse a fait appel à trois nouveaux joueurs. Il s’agit de Lassana Coulibaly, Diadié Samassékou, Moussa Doumbia. Les trois éléments avaient participé aux matches amicaux, mais jamais à une compétition officielle avec les Aigles. Comment se sont-ils comportés face aux Ecureuils du Bénin, dimanche au stade du 26 Mars ? Dans l’ensemble, les trois nouvelles têtes du groupe se sont bien comportées et ont participé pleinement à la large victoire des Aigles 5-2 face à la sélection béninoise. Moussa Doumbia a même marqué son premier but en sélection.
Les deux joueurs ne pouvaient espérer mieux pour leur baptême du feu avec les Aigles. Moussa Maréga et Diadié Samassékou étaient dans le onze de départ. Le premier a joué tout le match, tandis que le deuxième a passé 68 minutes sur la pelouse avant d’être remplacé par Lassana Coulibaly.

Moussa Doumbia lui, a été intégré dans le dernier quart d’heure par le sélectionneur national (77è minute pour être précis). Avant de fouler la pelouse du stade du 26 Mars, le jeune attaquant salua le public en levant les deux bras. Son geste ne passera pas inaperçu dans les gradins où il recevra en retour un tonnerre d’applaudissements. Moussa Doumbia n’avait que 13 minutes pour convaincre et prouver qu’il mérite une place chez les Aigles. On connaît le résultat : dès sa deuxième touche de balle, l’ancien joueur du Réal réalisa un numéro dans la défense béninoise, avant d’ajuster le gardien Fabien Farnolle d’une frappe imparable (80è minute).

Un vrai chef d’œuvre qui mérite d’être enseigné dans les écoles de foot. Comme pour montrer que ce but de classe n’avait rien d’un hasard, Moussa Doumbia remettra ça trois minutes plus tard. Cette fois, il embarque toute l’arrière-garde des Ecureuils, mais au moment d’armer son tir, l’attaquant malien se fera contrer par un défenseur revenu en catastrophe (86è minute). «Je suis très content d’avoir marqué mon premier but en sélection et je suis très fier du public qui nous a soutenu pendant tout le match. Tous les joueurs rêvent de porter un jour le maillot de son pays. Je serai toujours disponible pour venir défendre les couleurs nationales», confiera en conférence de presse Moussa Doumbia.

Il est sans doute tôt de dire que la prise de pouvoir par la vague jeune des Aigles a commencé, mais après ce que les Moussa Doumbia, Lassana Coulibaly, Youssouf Koné, Hamary Traoré, Diadié Samassékou, Adama Traoré ont montré contre les Ecureuils, on peut s’autoriser à dire que tous les espoirs sont permis pour eux.

Avant le match, le sélectionneur national, Alain Giresse avait mis la pression sur les jeunôts en martelant qu’ils auraient tort de ne pas profiter de l’absence de certains cadres. Le message a été reçu cinq sur cinq par les jeunes qui ont fait plus que ce qu’on attendait d’eux. Du coup, c’est désormais le technicien français qui risque d’avoir la pression sur les épaules au moment d’élaborer la liste des joueurs qui affronteront la Côte d’Ivoire lors de la prochaine sortie des Aigles. Giresse renouvellera-t-il sa confiance à la vague jeune ou décidera-t-il de faire appel aux anciens ? Pour le citoyen lamda, la question est déjà tranchée et le maintien des jeunes au sein du groupe s’impose au sélectionneur national. Mais n’allons pas trop vite en besogne, une équipe ne se construit pas en un match et les éliminatoires d’une CAN sont différentes de la phase finale.

Contre le Bénin, l’Equipe du Mali (EDM) a certes émerveillé les supporters par la qualité de son football et son efficacité devant les buts. Mais malgré son large succès (5-2), il faut admettre que tout n’a pas été parfait et qu’il manque encore quelque chose à la sélection nationale. Primo, l’EDM souffre de l’absence d’un vrai leader, c’est-à-dire un créateur, voire un meneur d’hommes toujours capable de sortir un coup de génie, comme le fait depuis plusieurs années Stéphane Sessègnon avec les Ecureuils. Secundo, les Aigles ont besoin d’un grand attaquant capable de faire trembler les filets tous les deux trois matches. Frédéric Kanouté faisait partie de cette race de renards des surfaces et depuis la retraite du Franco-Malien, l’EDM n’a pas trouvé de successeur digne de son rang.

Derrière, les Aigles ont également besoin d’un grand gardien qui s’impose à son poste et qui peut sortir au moins une balle de but à chaque match. Ce n’est pas tout, dans le football moderne, les gardiens doivent être capables de participer au jeu et avoir la confiance totale des défenseurs. Ce n’est pas manqué de respect à ceux qui occupent actuellement ce poste chez les Aigles, mais il faut admettre que depuis le départ de Mahamadou Sidibé «Maha», aucun gardien ne s’est véritablement imposé dans la cage de l’EDM.
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