Je pense avoir pris suffisamment de recul, avant de penser à écrire ces quelques mots. Je ne suis pas en train de remuer le couteau dans la plaie, mais je pense que mon cousin ne mérite pas le «qualificatif» dont vous le canonnez. Il mérite, que je suis d’abord avec mon collaborateur, notre respect !
Et puis, j’ai lu quelque part que cet animal est bien plus gros travailleur comparé à mon cousin. Là, je suis d’accord. Mais, ne poussez pas votre perfidie et votre sarcasme à l’infini. J’aurais préféré que vous qualifiiez mon cousin d’Autruche.
Là, j’aurais compris, mon cousin n’affronte guère la réalité. Il préfère se la couler douce dans son jacuzzi et son sauna. Là, il profite bien plus de son confort que de la réalité.
Bon, comprenez que le déni de la réalité est son sport favori. Tout quidam n’en est pas capable. Chapeau, cousin, on n’est pas Kayamakan pour rien. Mais j’en arrive à irriguer ma réflexion.
Est-ce vraiment mon cousin qui se fait tambouriner par la clameur publique, comme un vulgaire sujet, alors qu’il est Kayamakan ?
Cousin, on va «creuser» cette affaire. Si ça se trouve (pardonnez-moi ces expressions familières), ça sent l’odeur des aigris. J’emprunte ce vocable à cet autre cousin, un Camara, qui rumine encore son acrimonie dans «Le Journal du Mali».
Une belle récompense pour un apprenti politique dont la réputation n’arrive pas à se décrotter du parfum d’un maraudeur (pas de fruits et légumes), mais de deniers publics.
Alors, arrêtez de faire de sales blagues à mon cousin. Je vous le concède, mon cousin est un partisan de la maladresse et des frasques, mais il ne mérite pas que vous le fassiez tourner en bourrique ! Arrêtez !
Issiaka SISSOKO