Action Solidarité pour les 21 villages de la Commune rurale de Faléa (ASFA21) dans le cercle de Kéniéba, a organisé le 7 septembre 2016, à son siège à Doumanazana, une conférence de presse.
L’Objectif était de partager avec la presse la quintessence des discussions qui ont eu lieu à Kéniéba lors de la rencontre de diagnostic territorial participatif du territoire communal de Faléa, entrant dans le cadre de la mise en œuvre de son: «projet d’appui pour le développement de la commune rurale de Faléa par une gestion transparente et consensuelle de ses ressources naturelles, agro-pastorales et minières-Pagrem » financé par le projet d’appui à la gouvernance des industries extractives au Mali (Pagie-Giz) de la coopération allemande au Mali. la conférence était animée par le coordinateur d’Asfa 21, Nouhoum Kéita, Bréhima Berthé, expert en matière de gouvernance local à GIZ, Diatourou Diakité chargé des questions de gouvernances et des ressources minières à Asfa21, et le Pr Cheick Abdoul Pléah.
Selon Nouhoum Kéita, l’atelier de Kéniéba a été organisé à l’intention des acteurs de l’Etat, des collectivités, de la société civile, de personnes ressources, les partenaires techniques et financiers, pour faire face au manque de données précises, fiables et structurées, au désordre et à la confusion des interventions sur le territoire communal de Faléa et qui constituent de véritables obstacles à la mise en valeur et à la gouvernance démocratique des immenses ressources économiques, humaines et culturelles de cette région naturelle aux potentialités exceptionnelles. Et, d’ajouter le coordinateur d’Asfa 21, que l’atelier a été un succès.
Mais cela ne saurait réussir, ajoute Nouhoum Kéita, sans le soutien du département des Mines. Asfa21, souligne également son coordinateur Nouhoum Kéita, s’est dit satisfait de l’apport inestimable de trois partenaires clés aux côtés d’Asfa 21 dans son appui au développement local durable de la commune rurale de Faléa. Il s’agit de Pagie-Giz de la coopération allemande au Mali, de Suisse Inter-coopération aide au Mali et de la fondation Luxembourgeoise au Mali.
Pour Asfa21 au sortir de la rencontre, la bonne gouvernance du développement local implique la participation inclusive des populations locales à l’élaboration, à la mise en œuvre et au suivi-évaluation du PDSEC et du budget communal via la mise en place et l’animation des espaces de recevabilité (restitution annuelle des comptes administratifs, etc.). Il a estimé aussi que la notion de « représentants des communautés villageoises » doit être précisée : autorités coutumières, organisations de jeunes, de femmes, para juristes, équipes communautaires de protection de l’environnement et du cadre de vie, etc.
Il en est de même pour les travailleurs de mines confrontés à des problèmes de conditions de travail, de formation, de carrière professionnelle, de santé. Est ce qu’en associant les collectivités à l’attribution des titre miniers, ne peut pas constituer un obstacle pour les sociétés minières? Non, indique Nouhoum qui a rappelé qu’Asfa 21 a élaboré le serment du Tambaoura, un ensemble de proposition faite pour que les populations bénéficient des retombées des ressources minières. On pense que le fait d’associer les collectivités aux négociations ne peut pas constituer un obstacle pour les sociétés minières.