Le Chef d’Etat Major Général des Armées, M Ibrahim Dahirou Dembélé veut-il jeter l’huile sur le feu en révélant ses contacts téléphoniques avec le Colonel Abdina Guindo Commandant du régiment Para aux heures du Coup d’Etat manqué ? Une indiscrétion notoire qui ne dit pas son nom. Le président de la République par
Le général Ibrahima Dahirou, Chef d'Etat major des armées
Le général Ibrahima Dahirou, Chef d’Etat major des armées
Intérim, pour sa part, vient de prendre une décision courageuse : « Je vous demande d’arrêter définitivement ces affrontements répétés ». Le Mali a bien d’autres choses à faire que ce à quoi nous avons assisté. Dès ce Lundi le Premier Ministre recevra les représentants du Régiment des Commandos Parachutistes avec la hiérarchie militaire pour trouver une solution définitive à cette crise.
Rappelons que tout à commencé un 30 Avril 2012 suite à un coup d’Etat manqué qui a occasionné mort d’hommes. Bien avant cet incident, le Chef d’Etat Major Général des Armées Dahirou dit avoir pris contact avec le Commandant du régiment le Col. Abdina Guindo pour faire le point. « Il m’a dit que ses éléments se sont révoltés et qu’ils veulent monter à Kati ». Je lui ai dit que si tel est votre problème, montez à Kati et laisser Bamako tranquille … En lui faisant savoir que nous avions besoin de ce régiment pour renforcer l’effectif, qu’ aujourd’hui le Mali n’a pas besoin de tout ça » Malheureusement, poursuit-il, le Colonel appelle après pour nos informer de la prise de l’ORTM et de l’Aéroport tuant les gardes sur les lieux.
Bon nombre de citoyens se posaient la question de savoir pourquoi ses propos du Chef d’Etat Major des Armées et maintenant?
Un militaire, c’est d’abord la discrétion ! Raison pour laquelle, l’on qualifie l’armée de « Grande muette ». Malheureusement, ce grand officier de l’Armée s’est livré à un « Clash » à propos d’un subalterne. Surprenant et décevant ?
L’heure n’est pas au procès, mais à trouver un dénouement heureux à cette situation. Il est vrai que sans discipline, il n’ya pas d’armée. Mais depuis le coup d’Etat du 22 Mars, c’est l’indiscipline qui règne au sein de l’armée malienne.
Que nos militaires taisent leur égos pour aller à l’essentiel: la reconquête des territoires occupés et surtout au moment où les forces étrangères nous aident dans cette tâche.