Suite à un licenciement collectif des travailleurs de la Société BETRAM Sa pour des motifs économiques, la BETRAM Sa, et malgré les décisions (Tribunal du Travail de Bamako, le l’acquéreur Simaga persiste et signe.
La BETRAM Sa à travers son conseil Me Baber Gano a interjeté appel devant la Cour d’Appel avant de se pourvoir en cassation (Cour Suprême). La Société condamnée à payer 24 mois (Juillet 2006 à Juin 2008) d’arriérés de salaires et dommages et intérêts les sieurs Ibrahima Lah et 19 autres. Mais les intéressés refusent catégoriquement de s’exécuter. L’affaire patauge dans les bureaux de la justice.
Le motif invoqué était que la Société connaissait des difficultés qui ne lui permettaient pas de faire face dans l’immédiat, au règlement des sommes concernées. Elle avait alors promis de se mettre en règle dès que la situation financière le permettrait. Mais la mauvaise foi de Simaga est désormais établie. Et pour cause. Non content de défier la justice, il a fait introduire des corps étrangers dans le patrimoine immobilier de la BETRAM et utilisé, à d’autres fins, les biens du service. Il a même émis des factures parallèles aux dépens de l’entreprise. Les multiples procès gagnés par les travailleurs n’ont rien changé. Ils continuent en effet de réclamer leurs droits sans succès.