Dans le cadre de son émission dénommée « Rendez-vous avec Koulouba », Racine Thiam, Directeur de la cellule de Communication de la présidence était face aux hommes de média, le mardi 6 septembre 2016 à la Maison de la Presse, pour présenter le bilan socio-économique des 3 ans du chef de l’Etat. Cette importante rencontre, qui est mensuelle, a réuni des directeurs de publication des journaux, des journalistes reporters ainsi que plusieurs autres personnalités du paysage médiatique malien. Dans sa présentation, il a parlé de tous les secteurs de l’économie nationale que sont l’Agriculture, l’Elevage, la Pêche, l’Equipement, les Transports, le Désenclavement, l’Energie et l’Eau ainsi que la cherté de la vie.
Sur l’Agriculture, le Directeur de la Cellule de Communication de la présidence dira que grâce aux mesures incitatives initiées en faveur de l’amélioration de la production et de la productivité, la subvention des intrants et du matériel agricole, l’aménagement des périmètres agricoles, l’agriculture se positionne aujourd’hui comme le véritable socle du développement. Dans le domaine, des résultats significatifs ont été atteints, en termes d’amélioration de la production au cours des campagnes agricoles précédentes. Ainsi, la production céréalière est passée de 5 736 000 tonnes à 6 000000 tonnes pour la campagne 2013-2014 et de 6 980 733 t à 7 000 000 t au titre de l’année 2014-2015. Pour la campagne 2016-2017, les objectifs de production sont plus élevés.
Les secteurs de l’Elevage et de la Pêche ne sont pas restés en marge de la dynamique de croissance. La vision dans ce secteur est de promouvoir les sous-secteurs dans une perspective de croissance durable et de réduction de la pauvreté.
S’agissant de l’Equipement Transports et Désenclavement, M. Thiam a fait savoir que l’année 2016 a vu le démarrage effectif des travaux de certaines infrastructures promises. On peut citer notamment : la route Zantièbougou-Kolondièba-Frontière de la Côte d’Ivoire dans le cadre du projet global d’aménagement et de facilitation du transport sur le corridor Bamako-Zantièbougou-San Pedro ; l’aménagement 2x2 voies de la route Bamako-Koulikoro sur 45 km, la construction du pont de Kayo à Koulikoro et ses voies d’accès et la construction du pont de Kouoro barrage sur la route nationale n°11 entre Sikasso et Koulikoro. Il a poursuivi en indiquant que l’année 2016 sera également celle du lancement de travaux importants. Il s’agit de la construction du 2ème pont de Kayes, du pont sur le fleuve Baoulé à Dioïla et les bitumages de la route Kwala-Goumbou-Nara et de la route Macina-Diafarabé-Tenenkou.
Racine Thiam a, par ailleurs, profité de l’occasion pour dévoiler les projets de l’année 2017, à savoir : les constructions des routes Kayes-Sadiola-Kenièba, long de 250 km et Yanfolila-Kalana-Frontière Guinée sur 52 km et les bitumages des routes Bafoulabé-Kita long de 210 km et Kayes-Aourou-Frontière Mauritanie long de 163 km.
En abordant le volet Energie et Eau, le Directeur en charge de la Communication de la présidence a expliqué que l’année 2016 a été une année difficile pour le Mali avec des coupures importantes d’électricité et des ruptures dans l’approvisionnement en eau potable. A en croire M. Thiam, des dispositions ont été prises pour y faire face.
De 2013 à nos jours, le Ministère de l’Energie et de l’Eau, dans le but d’agrandir le parc de production d’énergie électrique du Mali, a procédé à la signature de conventions pour la réalisation d’infrastructures de grande envergure. La signature a mobilisé d’importants financements pour un montant d’environ de 179,38 milliards F CFA. Il s’agit notamment des projets suivants : la centrale hydroélectrique de Kénie de 42 MW et un productible de 188 kWh et les centrales solaires de 33 MW à Ségou-Pélengana et de 50 MW de Kita avec 76,2 GW/H de productible.
Quant à la cherté de la vie, Racine Thiam a souligné que dans le cadre de ses activités pertinentes à impact immédiat sur les conditions de vie des populations, le gouvernement a adopté des mesures pour rendre certains produits de première nécessité et la viande accessible aux couches les plus démunies. Les mesures ont concerné les produits suivants : le riz, le sucre, la viande et le gaz butane. Elle a coûté à l’Etat des dizaines de milliards de nos francs.