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Edito: L’équation Sanogo
Publié le vendredi 25 mai 2012   |  Le Politicien


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© Getty Images
Le capitaine Amadou Haya Sanogo
Le chef de l’ex-junte malienne, le capitaine Amadou Haya Sanogo


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Certains maliens qui avaient applaudi à tout rompre le putsch d’Amadou Sanogo en sont pour leurs frais aujourd’hui d’avoir cru en l’homme. Qui lui-même ne sait ou ne veut pas rentrer dans l’histoire du Maliba fait de héros légendaires tels que Soundiata Kéita, Soumangourou et de grands hommes politiques dont le premier Président de la République de cette nation: SEM Modibo Kéita. Dont certains militaires qui aiment prendre des raccourcis pour arriver au pouvoir suprême avaient décidé d’écourter le mandat. Un mandat que lui avaient confié les Maliens.

Aujourd’hui, les temps ont changé de même que les mentalités. Les uns et les autres n’ont pas la même perception des conséquences d’un coup d’Etat. Tel Amadou Sanogo dont les revirements et les positions en font une énigme tout aussi bien pour les facilitateurs de la Cedeao , ses compatriotes que des ressortissants de la sous région ouest africaine. Qui comprennent difficilement ses motivations aussi changeantes que ses humeurs. En effet, en se braquant contre les décisions prises par l’institution sous-régionale pour sortir le Mali de l’impasse dans laquelle le sulfureux et imprévisible capitaine veut le maintenir, il y a lieu de se demander s’il est possible de trouver une solution à l’équation Sanogo. Les voies d’Allah étant insondables, le Capitaine Amadou Haya Sanogo va s’aligner sur la décision de la Cedeao qui prennent prioritairement en compte l’intérêt des Maliens d’abord avant ceux personnels du chef de la junte. Pour le grand bonheur de ces fans qui avaient commencé à désespérer de leur »champion » qui devrait revoir son image dans l’imagerie populaire en résolvant assez rapidement le problème du Nord-Mali qui lui a servi de prétexte pour inverser l’ordre constitutionnel. La constitution dont certains partisans de l’homme au bâton de commandement en bambou ne semblent nullement respecter. Eux qui n’ont nullement hésité à molester le Chef de l’Etat malien. Cette délinquance primaire est un précédent fâcheux qui interpelle tous les leaders politiques qui devraient faire en sorte que cela n’arrive plus jamais dans ce pays.

Où l’honneur prime. En attendant que les auteurs de cet acte aussi ignoble que malfaisant soient démasqués et punis, il y va de l’intérêt souverain du Mali de revoir sa copie dans la gestion de la transition. Sem Djoncouda Traoré s’est plié à la Constitution de son pays, en acceptant de diriger la transition. Aujourd’hui, cet acte posé à son encontre ne vise pas à seulement à l’empêcher de conduire la transition à son terme mais d’en finir avec un homme qui gêne. Il est malheureux de prétendre parler au nom des Maliens pour ensuite poser des actes inqualifiables. Aussi, on ne se proclame pas patriote. Seuls les actes le prouvent. Alors!!!

La Rédaction

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