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Début d’application du TEC par la CEDEAO
Publié le dimanche 11 septembre 2016  |  APA
Marcel
© Autre presse par DR
Marcel Alain de SOUZA, nouveau Président de la Commission de la CEDEAO
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Le Nigeria et neuf autres pays d’Afrique de l’ouest ont commencé à mettre en œuvre le Tarif extérieur commun (TEC) qui est entré en vigueur en janvier 2015, a appris APA dimanche.
S’exprimant sur la question, le Directeur du Commerce de la CEDEAO, M. Gbenga Obideyi a précisé que les pays concernés sont le Bénin, le Burkina Faso,la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Ces Etats membres ont cinq ans pour appliquer définitivement le Tarif commun, en attendant les cinq pays restants de la CEDEAO qui vont bientôt débuter son application, a souligné M. Obideyi.

“Le TEC est entré en vigueur en janvier 2015, ce qui signifie donc que tous nos Etats membres devraient le mettre en œuvre. Toutefois, dans le TEC comme dans toute autre politique, il doit y avoir une période de transition ; si l’on considère le fait que nous avons une transition de cinq ans, alors tous les pays sont encore dans le temps’’, a-t-il affirmé.

“Les pays de l’UEMOA avaient déjà leur TEC quand celui de la CEDEAO est venu à bord, il était très facile pour eux parce qu’ils le pratiquaient déjà et sont donc partis immédiatement’’, a fait savoir M. Obideyi avant d’ajouter : “Pour un certain temps, nous avons eu neuf pays, dont huit pays de l’UEMOA, le Nigeria et le Ghana ont récemment mis en œuvre le TEC et nous avons cinq pays qui restent”.

Le Libéria, la Sierra Léone et la Guinée ont été frappés par l’épidémie Ébola, a-t il rappelé, soulignant que cela explique pourquoi ‘’ils ne pouvaient pas nous rejoindre, mais maintenant la crise a été résolue et nous attendons qu’ils s’impliquent’’.

Selon lui, la Gambie a également eu quelques problèmes qui ont affecté l’administration douanière de ce pays qui a connu un retard dans l’application du TEC. De même, le Cap-Vert n’a pas encore appliqué le TEC.

M. Obideyi a expliqué que l’adoption du Tarif extérieur commun par les Etats membres a montré leur volonté de la mettre en œuvre.

Il a ajouté que le TEC assurerait la transparence et faciliterait les affaires à la fois au sein de la sous-région et avec les pays tiers.

“Avant la mise en œuvre du TEC, a expliqué Obideyi, les produits étaient vérifiés à toutes les frontières pour connaître les taux tarifaires. Mais maintenant, une fois que le TEC est appliqué dans un pays, le mouvement de ces marchandises devient facile à travers les frontières des autres Etats membres; c’est un taux de droit unique qui s’applique, et dans ce cas, tout devient plus rapide”.

Il a également déclaré que la mise en œuvre du tarif commun stimulerait le commerce sous régional, qui selon lui, ne représentait que 10 à 14% du commerce total du regroupement régional.

“Nous essayons de doubler le volume de commerce grâce à un certain nombre de programmes et de mesures de soutien”, a-t-il indiqué, assurant que l’impact du TEC sur le commerce dans les Etats membres serait évalué dans la deuxième année de sa mise en œuvre.

Le TEC est l’un des instruments pour une harmonisation des politiques commerciales des Etats membres de la CEDEAO et pour le renforcement du Marché commun des Etats membres.

Le TEC de la CEDEAO a prévu un impôt temporaire d’ajustement pour les importations qui a été institué pour permettre aux pays de s’ajuster au régime au cours de la période transitoire de cinq ans qui prend fin en 2019.

Le TEC est mis en œuvre par les pays membres à travers différentes phases.

La première phase couvre une période de cinq ans (2015-2019), après l’entrée du TEC dans une phase plus élaborée.



MM/daj/fss/cat/APA
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