El Hadji Ibrahim Boubacar Keita, Président du Rassemblement Pour le Mali (RPM)
El Hadji Ibrahim Boubacar Keita, Président du Rassemblement Pour le Mali (RPM)
En réaction à une campagne de dénigrement honteuse et ignominieuse perpétrée naguère dans la presse privée contre le président du RPM, Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK), campagne ourdie par ses détracteurs d’en face, soucieux, comme ils sont, de maintenir le système dans lequel ils se sont enrichis pendant les 20 années d’une démocratie factice et d’une imposture avérée, à travers des articles commandités selon lesquels IBK serait « un putschiste » et aurait marché dans les rues de Bamako alors qu’il était en mission du parti à l’extérieur, pour, disent-ils réclamer le départ de Dioncounda son bon « grand frère », avec qui il a fait les beaux jours du parti majoritaire de l’époque, je dis : non, chers camarades, IBK n’est pas de cela.
Lui qui, en 2002, après avoir été frustré et spolié de sa victoire à l’élection présidentielle par qui on sait et au profit de Amadou Toumani Touré (ATT), qui l’a d’ailleurs confessé dans Jeune Afrique/ L’Intelligent n°2158 du 20 au 26 mai 2002, soit trois petites semaines après son triomphe sans gloire. Fouillez dans vos archives. IBK, qui a donc calmé la foule en délire, prête à défiler dans les rues pour revendiquer cette victoire au sortir d’un méga rassemblement au mythique Stade du 26 Mars.
Non, chers camarades, IBK n’est pas un putschiste. Lui et son parti, le RPM, ont certes souhaité la tenue de concertations nationales à un certain moment, afin que tous les fils du pays se retrouvent autour d’une même table pour définir une feuille de route consensuelle, permettant de trouver une solution à la grande crise que le Mali traverse.
Le Président Dioncounda vous dira lui-même, en son âme et conscience, que son « frère » IBK ne posera jamais d’acte compromettant contre lui et qu’il est sûr de bénéficier de son soutien indéfectible et désintéressé jusqu’à la fin de la transition.
Premier leader politique à condamner le coup d’Etat du 22 mars 2012, IBK ne saurait jamais être un putschiste, bien que comprenant et sensible au désarroi et à l’état de déliquescence dans lequel se trouvait notre vaillante armée du fait d’une gouvernance corrompue.
De grâce, chers prédateurs de l’économie et de la démocratie au Mali, sachez raison garder, vous qui, pour la plupart, lui mangeaient dans la main alors qu’il était premier ministre et tout-puissant président de votre parti. Reconnaissez donc à IBK ses qualités de patriote, d’homme d’Etat puisqu’il en a apporté les preuves en son temps, même si vous ne l’aimez pas ou que vous le craignez.
Cela se comprend aisément et est, par conséquent, légitime car comme l’a dit l’autre : « Quand on a le fond de la culotte troué, on ne monte pas sur un mât de cocagne ». Le Bon Dieu même n’a pas fait l’unanimité a fortiori un simple mortel comme IBK. Suivez Dieu ! Et laissez IBK tranquille.