24 heures après un accrochage qui a fait plusieurs victimes à environ 80 km de Kidal entre la rébellion touareg et un groupe d'autodéfense de combattants touareg pro-gouvernement malien, la situation était toujours tendue samedi 17 septembre près de Kidal, où « les frères-ennemis » continuent par montrer leurs muscles.
La situation tendue autour de la ville de Kidal inquiète beaucoup d’observateurs. L’intérieur de la ville est contrôlée par la rébellion, mais dans sa périphérie, le Gatia (le Groupe d’autodéfense de la tribu des Imghads et alliés, pro-gouvernement malien) est massivement présent.
Les forces internationale arrive pour le moment à empêcher l’escalade. Mais pour combien de temps ? Surtout que Les rivalités tribales entre groupes armés touareg aggravent la situation.
Ce samedi par exemple, on a plus de détails sur les affrontements de la veille qui ont opposé un moment des éléments du Gatia et aux rebelles. Pour les premiers, c’est une importante base de la rébellion qui a été attaquée à environ 90 km de Kidal. « Faux », répondent les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), pour qui c’est un simple poste de sécurité qui a été visé.