L'armée française a désamorcé, mercredi 13 février au matin, une bombe artisanale composée de 600 kilos d'explosifs dans le centre de Gao. De son côté, l'Organisation des nations unies (ONU) redoute une spirale de "violence catastrophique" au Mali.
L'engin était posé dans la cour d'une maison abandonnée, dans le centre de Gao, non loin d'un hôtel ou logent des dizaines de journalistes étrangers. Composée de quatre fûts métalliques remplis de 600 kilos d'explosifs, d'où dépassaient des fils pour la détonation, la bombe artisanale a été désamorcée par l'armée française dans la matinée du mercredi 13 février. Des cartouches de mitrailleuse lourde traînaient également sur le sol de la cour, ainsi que quelques obus à l'intérieur de la maison.
L'ONU redoute par ailleurs une spirale de « violence catastrophique » au Mali où Gao a été le théâtre, ces derniers jours, de violences de la part des groupes islamistes armés qui ont réussi à s'y infiltrer pour combattre « les mécréants ».
Soutien d'Aqpa
La Haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, a lancé mardi un appel solennel à tous les protagonistes du conflit pour qu'ils « empêchent les représailles », estimant que « les attaques et les ripostes risquent d'entraîner le Mali dans une spirale de violence catastrophique ».... suite de l'article sur Jeune Afrique