Le collectif « Maliko » a organisé, le samedi 17 septembre 2016 à la Maison de la Presse, une conférence pour « exiger » à l’Etat de tenir la concertation nationale pour dénoncer, entre autres, les tares de la mauvaise gouvernance. La conférence était animée par Sékou Keita, président du mouvement des jeunes patriotes du Mali. Il avait à ses côtes Baba Sow, vice-président du bureau national de la jeunesse URD, Aboubacar Haïdara, membre de la confédération syndicale des travailleurs du Mali, M. Yacouba Diakité, coordinateur du Réveil Citoyen du Mali ainsi que plusieurs autres personnalités. Le collectif « Maliko » a été créé le 1er juillet 2016. Il est composé par des organisations de la société civile, les associations et les partis politiques. Il s’agit notamment de la Confédération Syndicale des travailleurs du Mali, le Réveil Citoyen du Mali, du Mouvement des Jeunes Patriotes du Mali, de membres de l’URD, du Parena, ses FARE ANKAWILI et du PDES.
Ils ont tous décidé de s’unir pour sauver le bateau « Mali ». Aux dires de Sékou Keita, l’insécurité a atteint un niveau exceptionnel avec son lot d’attaque quotidienne contre les forces de défense et de sécurité, « mal formées, mal équipées, mal renseignées et divisées ». Cette insécurité s’étend de plus en plus sur toute l’étendue du territoire national. A cela s’ajoute selon M. Keita, « la corruption qui est devenue plus intelligente dans les ministères comme en témoigne l’affaire des engrais frelatés et La lutte contre la pauvreté est devenue la lutte contre les pauvres, » démontré par l’affaire des 1000 tracteurs. Pour pallier à ses situations tragiques, qui n’ont que trop durer, le collectif demande à l’Etat la tenue d’une concertation nationale dont les termes de référence seront choisis par l’ensemble des classes politiques et de la Société civile.