Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, a initié une série de rencontres pour échanger avec les acteurs de la classe politique. Pour le chef de l’Etat, il s’agit de recueillir les avis des uns et des autres sur les questions d’intérêt national.
A cet effet, il recevait le chef de file de l’opposition, l’honorable Soumaïla Cissé, le jeudi 8 septembre dernier. Une semaine presque jour pour jour, ce jeudi 15 septembre, c’était au tour de l’ancien Premier ministre, Soumana Sacko, d’être reçu par le président de la République.
Pendant deux heures d’horloge, les deux personnalités ont passé en revue les sujets brûlants de l’heure. Ensuite, il a reçu la délégation du parti majoritaire, le RPM, l’Asma de Soumeylou Boubèye Maïga et les autres de la majorité.
Le week-end, d’autres acteurs politiques dont le leader du parti Sadi, Oumar Mariko, ont été reçus à Koulouba. Au cours des échanges, aucun sujet n’a été occulté : l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du Processus d’Alger, l’insécurité au centre du pays, le nouveau code électoral adopté par l’Assemblée nationale, etc.
ASSOCIATIONS : Le MAE catalyse l’échange entre jeunes Maliens
Le Mouvement Agir Ensemble (MAE) a organisé une conférence débat samedi au Carrefour des jeunes. "Jeunesse et chômage, jeunesse et démocratie au Mali" en était le thème. La conférence a été prononcée par un professeur d’université du nom de Clément Dembélé. On pouvait noter la présence du président du MAE, Aboubacar Doumbia, et plusieurs membres du Mouvement.
"La jeunesse est butée à des problèmes comme le chômage et la bonne compréhension de la démocratie. Dans ce sens, nous voulons participer à la sensibilisation à la compréhension de la démocratie et du chômage auxquels nous faisions face", a déclaré le président du MAE, Aboubacar Doumbia.
Le Pr. Dembélé a affirmé que l’Etat doit former et sensibiliser les jeunes selon la réalité du marché d’emploi. Pour lui, à l’heure actuelle, l’Etat malien forme des chômeurs. "Il est incapable de créer des liens directs avec le marché d’emploi", a-t-il déploré.
Le conférencier invite à l’Etat à investir dans la formation dans l’agro-pastoral, les mines et les énergies renouvelables qui, selon lui, sont des secteurs porteurs.
Zié Mamadou Koné
Stagiaire