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Coup de tête : Quand Bilal Ag cherif tente de remettre l’Accord de Paix en cause
Publié le lundi 19 septembre 2016  |  L’Agora
Réunion
© AFP par Farouk Batiche
Réunion d’urgence des pays membres de la médiation
Bamako, le 19 janvier 2016 l`Algérie a tenu Réunion d’urgence des pays membres de la médiation sur la crise malienne.
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Les bandits armés de Kidal et en tête, leur chef, en l’occurrence Bilal Ag Cherif, Secrétaire général des violeurs de Gao et des assassins de nos soldats, non moins, Président de la CMA, ne se privent d’aucune occasion pour tenter de remettre en cause, l’Accord de Paix et de Réconciliation, issu du processus d’Alger.
Tout cela, sur fond de prétention indépendantiste à laquelle, ils n’ont jamais renoncé malgré, le changement de discours au gré des circonstances et des interlocuteurs.
Depuis trois longues années, ils ont érigé Kidal en enclave autonome dans la République du Mali, en empêchant toute présence militaire malienne dans la ville de Kidal.
Au même moment, ils se pavanent dans les rues de Bamako, escortés, par ceux qu’ils tuent à Kidal, et passent du bon temps dans les hôtels luxueux de la capitale aux frais du contribuable malien. Quelle injustice !
Invité de RFI, suite aux affrontements entre ses affidés et le GATIA, il menace clairement de ne plus reconnaitre l’Accord de « Paix et de Réconciliation au Mali ».
Un Accord faut-il le rappeler à souhait, que les maliens ont signé, le couteau à la gorge.
«A ce rythme-là, il risque de ne plus avoir d’accord auquel se référer». Quelle mauvaise foi ! Ces propos de Bilal Ag Cherif sont suffisamment explicites pour que les autorités maliennes prennent leurs responsabilités en envisageant des solutions alternatives à un éventuel rejet de l’Accord d’Alger par ces renégats.
D’ores et déjà, il semble clair que notre Etat ne pourrait en aucune façon, faire l’économie d’une guerre contre ces bandits armés qui écument Kidal et ses alentours, s’il voudrait exercer sa pleine et entière souveraineté sur l’ensemble du territoire national, y compris, Kidal. A bon entendeur, salut !
Nous y reviendrons.
Idrissa I. MAIGA
Source: L'Agora
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