Chérif Ousmane Madani Haïdara au Ziara 2016 à Tamani : ‘’Sans les religieux, le pays s’effondre’’

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Publié le lundi 19 septembre 2016 | Le challenger

© aBamako.com par FS
Atelier de validation du rapport sur l`employabilité des diplômés et formés en langue arabe
Le CICB a abrité le Jeudi 27 Août 2015, l`Atelier de validation du rapport sur l`employabilité des diplômés et formés en langue arabe. Photo: Ousmane Chérif Madane Haidara

Fidèle à sa tradition, la ziara 2016 de Tamani a vécu le vendredi 16 septembre 2016 avec un record de participation de 61 082 personnes recensées. Au cours de sa traditionnelle conférence de presse dans son salon à Tamani, Chérif Ousmane Madani Haïdara a passé au peigne fin les questions d’actualité nationales.

Bien que l’état de la route soit défectueux, la Ziara 2016 a fait un record de participation avec plus de 61 018 personnes recensées (34 508 hommes, 26 574 femmes). Tout ce beau monde a été transporté par 257 bus, 947 mini-bus ‘’Sotrama’’, 754 voitures, 45 Benz, 3 489 motos, 09 camions de dix tonnes, 166 charrettes et 48 pirogues. Elle a vu la participation de 15 pays dont la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Congo Brazzaville, le Congo Kinshasa, le Cameroun, le Sénégal, le Gabon, l’Angola, le Togo, la France, les Etats-Unis, la Chine, la Mauritanie, etc. Ce qui démontre l’engagement des uns et des autres pour la Ziara de Tamani.

Au cours de la lecture du Saint Coran dans la matinée, les officiels dont le Ministre du Culte Thierno H. Diallo, se sont adressés aux participants. Le ministre a ainsi demandé à tous les religieux présents et les chérifs de Tamani de bénir le Mali afin qu’il retrouve la paix.

Parlant de l’actualité nationale, le guide Chérif Ousmane Madani Haïdara a affirmé que sans les religieux, le Mali va s’effondrer. Pour cause dit-il, quand rien ne va entre les politiques, seuls les religieux peuvent amener l’apaisement. C’est pour cette raison qu’il a affirmé haut et fort que les leaders religieux ne doivent pas se servir de la religion pour faire la politique.

Drissa Togola
Le challenger

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