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Santé Publique: Le syndicat national en grève de 48 heures à partir d’aujourd’hui
Publié le mardi 20 septembre 2016  |  Le Républicain
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© Autre presse par DR
Hôpital Gabriel Toure
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Le Syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille (SNS-AS-PF) a animé un point de presse, le samedi 17 septembre 2016, à la Bourse du travail pour annoncer son préavis de grève pour les Mardi 20 et Mercredi 21 septembre prochains sur toute l’étendue du territoire national. Selon son secrétaire général, Pr. Mamady Kané ce préavis commun a été déposé le 31 Août 2016 au ministère du Travail, de la Fonction Publique chargé des Relations avec les Institutions et les négociations ont commencé le jeudi dernier mais qu’en cas d’échec la date de la grève annoncée sera maintenue.

Selon le conférencier, Pr. Mamady Kané ledit préavis a trait aux résolutions du 12ème congrès du SNS-AS-PF tenu les 17, 18 et 19 janvier 2012 mais aussi à d’autres préoccupations des travailleurs socio-sanitaires et de la promotion de la famille survenues au cours du mandat. A l’en croire, compte tenu de la situation qui prévalait dans notre pays, le syndicat a privilégié le dialogue social depuis à la sortie du 12ème congrès. Face à l’échec du dialogue sur tous les plans et à tous les niveaux, dira-t-il, le syndicat a effectué des tournées à l’intérieur du pays de Kayes à Ségou et dans le district de Bamako pour faire le point de nos revendications à nos militants. A l’issue de ces tournées, selon le conférencier, les bureaux exécutifs ont décidé de déposer un préavis afin de pouvoir discuter sérieusement de leurs préoccupations.

Pour Mamady Kané, les motivations de ce préavis déposé, le 31 Août 2016, sont entre autres de valoriser la fonction socio-sanitaire par l’adoption d’un plan de carrière, d’un plan de motivation et d’un plan de formation continue pour les travailleurs de trois départements ; de faire revenir la commission de pèlerinage à ses vocations initiales (sociales) dans l’intérêt des pèlerins ; de maintenir le concours professionnel d’entrée à l’Institut national de la formation des travailleurs sociaux (l’INFTS) ; de maintenir et renforcer l’Usine malienne des produits pharmaceutiques (l’UMPP) qui traverse une situation difficile ; d’augmenter le taux de la prime de fonction spéciale et de la prime de garde au niveau des structures qui assurent la garde ; de maintenir et étendre les ristournes à toutes les structures génératrices de ressources ; de prendre en charge à 100% les soins médicaux des travailleurs socio-sanitaires et de la promotion de la famille en application du décret 002/311 du 4 juin 2012 ; de poursuivre l’intégration des contractuels dans la fonction publique ( contractuels payés sur fonds PPTE et contractuels payés sur ressources propres de nos structures) ; de régulariser la situation administrative des nourrices de la pouponnière I ; de l’octroi d’autorisation et de congés de formation à tous les travailleurs ayant respecté la règlementation ; de régulariser sans délai les travailleurs ayant subi le contrôle physique ou étant en formation qui ont vu leur salaire suspendu depuis près de 10 mois ; d’améliorer les conditions de travail et d’hygiène dans les structures sanitaires afin d’améliorer la prise en charge des patients.

La sourde oreille des autorités maliennes
Selon Mamady Kané, l’une des revendication du syndicat est aussi de mettre fin à des atteintes avérées à tous les niveaux de la liberté syndicale (aux centres de santé de référence des communes I, V et de Kalaban-Coro, à Koutiala et à Bougouni ) sans compter les intimidations, menaces et immixtion de l’administration dans les affaires syndicales. « Le fait nouveau est que les autorités ne se donnent même plus la peine de discuter des préavis déposés par nos démembrements comme ce fut le cas en Communes I et VI de Bamako. » a-t-il signalé, avant d’ajouter qu’après le dépôt du préavis de grève, les négociations ont commencé le jeudi 15 septembre dernier. « En cas de désaccord nous irons en grève les Mardi 20 et Mercredi 21 septembre prochain tout en sachant que le service minimum est obligatoire pour la santé. » a conclu le conférencier, Pr. Mamady Kané.

Moussa Dagnoko
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Le Républicain N° 4380 du 7/5/2012

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