D’une capacité de production de 1,5 million de tonnes par an, l’usine sera réalisée avec un financement de 200 milliards de Fcfa
Dans un délai maximum de trois ans sortira des terres de Guinbané (cercle de Diéma), une cimenterie intégrée d’une capacité de production de 1,5 million de tonnes par an pour un coût total de réalisation évalué à 200 milliards de Fcfa. Le protocole d’accord et la convention d’établissement autorisant la construction de cette usine ont été paraphés, vendredi 16 septembre à l’hôtel Radisson Bleu, par le ministre du Développement industriel, Mohamed Ali Ag Ibrahim, et le directeur de la société GAIA Equity LTD, Kenneth Joseph Kinsella.
Pour arriver à ce résultat, la société GAIA a mobilisé les fonds indiqués auprès d’investisseurs irlandais, palestiniens, saoudiens et chinois qui misent également sur les potentialités économiques de notre pays. « En plus d’un climat des affaires attrayant, les statistiques du FMI tablent sur une croissance du PIB de l’ordre de 5% par an. Les résultats des études géologiques, de faisabilité et d’impact social et environnemental sont tout aussi extraordinaires », a justifié Kenneth Joseph Kinsella, en présentant le projet à l’assistance.
Outre son caractère stratégique, la future cimenterie prévoit la création au profit de notre pays de 450 emplois directs et 700 postes indirects, a annoncé le patron de la société GAIA Equity LTD qui a ainsi comparé le Mali à un champ fertile en termes d’investissement. « Le ciment est le 2ème produit commercial le plus important après le pétrole. Le Mali importe 3 millions de tonnes de ciment par an », indiqué Kenneth Joseph Kinsella.
Le co-directeur de la société GAIA, Tarek Selim Kadada, a lui aussi justifié le choix de son entreprise à investir dans la cimenterie au Mali. « Nous aimons beaucoup le Mali. Ce pays est aussi propice aux investissements. Des efforts sont faits dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires », a commenté Tarek Selim Kadad. Il a profité de l’occasion pour rassurer que sa société vient au Mali avec les meilleures expériences acquises à travers le monde dans la conception et l’implantation de cimenterie.
Visiblement très enthousiaste de ces investissements qui vont certainement booster le développement industriel au Mali, le ministre Mohamed Ali Ag Ibrahim a témoigné de la reconnaissance du peuple malien aux hôtes du jour. Il a expliqué qu’investir dans le secteur très sensible du ciment, c’est promouvoir le développement d’un véritable tissu industriel dans notre pays. Ce qui, insistera-t-il, cadre bien avec la volonté du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, qui vise à faire de l’industrialisation l’un des moteurs de notre développement économique et social.... suite de l'article sur L’Essor