L’affaire qui défraie la chronique depuis la tabaski sera tranchée le jeudi 6 Octobre prochain, dans un contexte social où les esprits demeurent hantés par la récente escalade provoqué par l’épisode Ras Bath. Le procès de Petit Guimbava-til en définitive avorter ?
Déféré à la prison centrale de Bamako, ‘Petit Guimba’ médite sur son sort en attendant sa comparution annoncée pour le 6 Octobre prochain, un rendez-vous qui va certainement drainer foule, au regard de l’intérêt qu’il suscite chez les fans du comédien qui se comptent par milliers et semblent prêts à croiser le fer pour le faire réhabilité tandis que les parents de la victime comptent bien obtenir justice.
Si des rumeurs font échos d’une solution à l’amiable des parents d’Hassan avec éventualité de retrait de la plainte, il reste bien évident que Petit Guimba ne s’épargnera pas face-à-face avec le juge.
Mais une autre question s’impose depuis l’épisode Ras Bath, quant aux dispositions prises par les forces de sécurité. Il y a un mois environ, en effet, la comparution du chroniqueur politique de Radio Maliba FM donnait lieu dans la capitale malienne à une scène d’affrontements sanglants avec des images abondamment relayées sur les réseaux sociaux.
Déplorant les violences qui ont émaillé le mouvement de soutien à celui qu’on appelle aussi Rasta, le ministre de la Justice avait multiplié les sorties médiatiques pour donner de la voix. Doit-on en définitive craindre une autre montée des tensions le jour J ou allons-nous assister à une audience à huis clos ? Autant de questions qui taraudent logiquement l’opinion au regard de l’ampleur que prend l’affaire au fil des jours, soit dans les mêmes proportions que l’épisode similaire de Ras Bath .
Même l’homonyme du détenu, en l’occurrence Guimba National est entré dans la danse pour plaider la cause du comédien détenu en appelant à une clémence de la justice. Autant dire que Bamako retient son souffle.