Sous la houlette du Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali et les membres de la Médiation internationale qui l’accompagnent avec les différents belligérants, Bamako a abrité durant trois semaines des concertations dans un esprit de conciliation au sujet du conflit qui prévaut à Kidal.
Ces réunions de Bamako ont pour objectif d’enclencher une dynamique maliano-malienne dans la résolution de la crise interne qui secoue Kidal et environs.
L’Inspecteur Général Diagouraga, tous ses accompagnateurs et l’ensemble des parties prenantes ont salué l’initiative citoyenne de la commission composée de chefs religieux, de notabilités communautaires et d’autres composantes de la société civile.
Toutes les parties ont exprimé leur désir d’appuyer les efforts de conciliation entre les protagonistes de la crise. Ainsi toutes les bonnes volontés engagées dans cette dynamique citoyenne, surtout les femmes, symboles de paix et d’amour ont affiché leur volonté d’accompagner le processus de paix.
Des avancées notoires ont été enregistrées avec la cessation des hostilités et l’ouverture du dialogue en vue de la résolution de la crise. Nonobstant les progrès déjà réalisés, les différentes parties croient que les récents évènements produits à Kidal en juillet et Août passés, constituent des violations de l’Accord pour la paix et la réconciliation auquel tous doivent se soumettre.
Entretenir les canaux de dialogue ouverts
Un vibrant appel est d’ailleurs lancé aux mouvements concernés afin qu’ils respectent scrupuleusement les engagements souscrits de bonne foi au titre de l’Accord. Le Comité de Suivi de l’Accord (CSA) est invité à se saisir de cette disposition dans les meilleurs délais possibles.
Les discussions furent suspendues, à l’orée de la fête de Tabaski, afin que tous puissent vivre ce jour béni avec faste et quiétude et les discussions reprendront leur cours sous de bons auspices : Telle est la volonté de tous pour arriver à une paix durable et à un strict respect des textes de l’Accord pour la paix et la réconciliation.
Conformément à la résolution 2295 de l’ONU, la Minusma veillerait à l’application de ces convenus dans sa mission de stabilisation du Mali. En plus, l’Inspecteur Gal Diagouraga a invité toutes les parties prenantes à plus d’engagement pour la mise en œuvre effective de l’accord. Aussi, a-t-il souhaité que tous entretiennent les canaux de dialogue ouverts, jusqu’à la reprise des travaux de concertation.