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Le Mali au panthéon des faits divers
Publié le vendredi 25 mai 2012   |  Aurore




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Les larmes de crocodile versées à travers les communiqués diffusés le 22 mars au soir à la télévision nationale n’entament en rien ce qui suit qui, a été écrit le 21 mai 2012.

En effet, je m’étais mis à espérer, Mon Capitaine, que ton acte de ralliement à la légalité constitutionnelle signait ton retour et celui de tes gars à la République.
Mais hélas, à la lumière des faits gravissimes qui se sont déroulés hier à Koulouba, après le départ des » médiatorts « pardon des médiateurs, j’ai compris que tu avais seulement abattu ta énième carte de duplicité.

Le premier des sinistres ministres du gouvernement du Capitaine Sanogo, qui a perdu encore une fois l’occasion de se taire, s’est illustré à l’occasion de son intervention télévisée comme le plus grand expert de la langue de bois, malgré son long séjour chez l’Oncle Sam. Même Brejnev aurait applaudi d’admiration devant une telle prestation. A l’occasion il a également remporté le César du cynisme.

En effet, à l’écouter à la télévision, on aurait dit que c’était lui Cheick Modibo Diarra qui avait été outragé, agressé, malmené, blessé par les hommes du CNRDRE. Tout a tourné encore une fois autour de sa petite personne. Ah ! Qu’il me manque Einstein, si grand savant et si modeste devant l’éternel; au contraire de notre astrophysicien de premier ministre.

Il n’a pas eu un mot d’excuse au peuple malien qui a été ainsi atteint dans sa représentativité au plus haut niveau. Quel manque de respect et de considération envers les citoyens maliens!.
L’attitude de l’ORTM, dont il a glorifié les travailleurs, est inqualifiable. Il a observé un blackout total, aucun élément, aucun commentaire sur les graves évènements du lundi 21 mai 2012.

Il a retrouvé les reflexes de la RTM au temps de la splendeur de GMT et de son parti d’Etat IDEPENE (mensonge en peul) pardon UDPM et son célèbre Bec. Honte à l’ORTM qui s’aplatit de nouveau devant cette fois-ci GMT et consorts, c’est-à-dire famille, alliés et amis. Il n’est un secret pour personne que les affaires de la République sont désormais débattues, discutées et tranchées dans le salon de l’acariâtre Madame Traoré Mariam Sissoko, épouse GMT dont la fille, épouse Diarra Cheick Modibo, premier ministre de son état, se comporte également comme une vraie première dame.

Pauvre Mali, voilà ce à quoi, Capitaine Sanogo et associés, votre bêtise du 22 mars 2012 sans nous ramener le Nord Mali nous a conduit : la reprise en main de l’Etat par l’arrogant et orgueilleux Lieutenant autoproclamé d’abord Colonel puis Général après la chute de ses sbires (F. Tiécoro et Kissima) en février 1978 où il est devenu, d’après les ivoiriens, véritablement garçon.

Quel gâchis, Mon Capitaine, car en faisant nommer l’incompétent Cheick Modibo Diarra, tu n’as que l’illusion du pouvoir. Il fera semblant de marcher avec toi pour mieux permettre à son beau père de prendre durablement sa revanche. Le pouvoir, Mon Capitaine, n’est pas à Kati mais plutôt à Djicoroni Para. Vous êtes, vos hommes et vous-même les véritables dindons de votre farce du 22 mars 2012.

Quant à la médiation, il est temps qu’elle tire les leçons des évènements du 21 mai 2012 et d’admettre que les châteaux de cartes qu’elle a construits se sont toujours effondrés. Les accords du 20 mai 2012 étaient aussi mauvais que l’Accord Cadre.

Chez les bamannans, on a coutume de dire qu’une relation à trois se fait toujours sur le dos de l’un d’entre eux, en l’occurrence Cheick Modibo Diarra et le CNRDRE s’entendront toujours sur le dos du Président de la République par intérim Dioncounda Traoré, qui doit sa survie à un garde qui lui a fait porter son casque alors que les assaillants l’avaient cru mort. Ses chaussures ont été exhibées par ses agresseurs comme trophée de guerre et de victoire devant le monument de l’indépendance, où d’autres pseudo marcheurs, en fait de véritables voyous en rupture avec les valeurs de la République, étaient attroupés.
Le Premier Ministre a fait de cette situation inacceptable un non évènement avec la complicité du CNRDRE et de l’ORTM, leur caisse de résonnance.

Le CNRDRE et Cheick Modibo Diarra, ainsi que son gouvernement, doivent être poursuivis pour non assistance à personne en danger. Ils avaient l’obligation et la responsabilité de la protection des Institutions de la République, notamment la première d’entre elles incarnée aujourd’hui et plus que jamais par le Président Dioucounda Traoré. Ils ont failli à leur devoir et à leur mission.

Messieurs les médiatorts, pour ne pas dire médiateurs, vous portez devant l’histoire la responsabilité de toute cette pagaille depuis la première réunion des Chefs d’Etats à Abidjan, sur le Mali, où vous avez été consacré avec plus tard l’arrivée à vos côtés du Président Johnattan du Nigéria.

La dissolution pure et simple du CNRDRE ne sera pas la première violation de l’Accord cadre, le mongolien que vous avez imposé. Tant que le CNRDRE aura une place et un rôle à jouer dans un contexte constitutionnel restauré, nous serons dans la continuité du putsch du 22 mars. C’est eux qui ont en ce moment le contrôle des forces et ne lâcheront que contraints et forcés. Ce n’est pas un statut d’ancien Chef d’Etat qui intéresse le Capitaine mais l’exercice effectif du pouvoir.

Messieurs les médiatorts, le Premier Ministre Cheick Modibo Diarra est un allié objectif du Capitaine Sanogo qui l’a désigné seul, ainsi que son gouvernement, sans l’implication des autres parties prenantes, violant ainsi le fameux Accord cadre tant brandi, mais qui l’ont accepté au nom de la paix.

Voilà un Premier Ministre qui, à chaque fois qu’il s’adresse à la Nation, se met simplement en ligne en se la jouant comme si le monde tourne seulement autour de lui.
Le 21 mai 2012, il a osé cacher au peuple ce que le monde entier savait déjà. Son silence sur les évènements est coupable, voilà pourquoi ici encore, il n’a pas dit plus jamais ça et que les dispositions seront prises pour poursuivre les auteurs de ce forfait et, que force reviendra à la loi.

Cheick Modibo Diarra et son gouvernement ont laissé les membres de la COPAM appeler sur la télévision à la tenue d’une prétendue convention nationale sur la transition le 20 mai 2012, alors que le même jour, la question avait été officiellement tranchée avec l’accord sur la personne du Président Dioucounda pour présider les douze (12) mois de la Transition. Ceci pose encore d’avantage la complicité du Premier Ministre et de son gouvernement avec les agissements de la COPAM, du MP 22 et du Yèrèwoloton, qui sont venus recruter des loubards au marché de Médina -Coura contre espèces sonnantes et trébuchantes et qu’ils ont embarqués à bord de Sotramas et douroudourounis pour monter à l’assaut du Président Dioncounda Ttraoré au Palais de Koulouba.

Ceci est la manifestation de la preuve de son allégeance au MP 22, à la COPAM et au CNRDRE et de son opposition aux décisions de la CEDEAO.
Ces gens ont encore continué leur prétendue convention au CICB au vu et au su du Gouvernement et du CNRDRE.
Peuple du Mali, tu as un gouvernement composé de gens qui n’ont aucun sens de l’Etat. Par leur silence coupable, leur manque de réaction, à travers par exemple une démission en guise de protestation en qualité de démocrates, ils se rendent complices du CNRDRE, du Premier Ministre Cheick Modibo Diarra, de la COPAM, du yèrèwoloton et du MP 22.
Tous les démocrates sont aujourd’hui en danger au Mali. Là où l’on a alpagué sans coup férir le Président de la République, aucun citoyen Lambda ne sera plus en sécurité.
Il est temps, grand temps que le FDR monte au créneau, que la résistance citoyenne, la défiance politique, la désobéissance civile se mettent en mouvement au lieu d’obéir à l’appel au calme de Cheick Modibo Diarra qui a insulté le peuple malien qui a droit à l’information par son silence assourdissant sur les évènements du lundi 21 mai 2012.
J’implore Siaka Diakité et l’UNTM de déclencher la grève syndicale illimitée jusqu’à la dissolution du CNRDRE, la chute du gouvernement de Cheick Modibo Diarra suivie de la mise en place d’un gouvernement véritablement d’union nationale.

A défaut j’en appelle au Conseil de Sécurité de l’ONU, dans le cadre d’une auto saisine parce que, ni la CEDEAO qui a montré ses limites dans la gestion du dossier du Mali, ni les autorités maliennes prises entre le CNRDRE et le gouvernement de Cheick Modibo Diarra qui s’opposent déjà à l’arrivée des troupes de la CEDEAO pour sécuriser la transition, ne feront appel à l’ONU pour libérer le Sud de leur tyrannie, à travers l’adoption d’une résolution bien à propos.

Cheick Modibo, merci de nous dire que tu n’as pas sollicité le job, mais pourquoi ne mets-tu pas en jeu ta démission au cas où le peuple ne sera pas à ton écoute ?
Tu dis avoir honte de dire à la Nation les évènements inqualifiables du 21 mai 2012, mais penses tu être plus noble que tous ceux qui en ont rendu compte au monde entier à travers toutes sortes de médias.

Honte plutôt à toi qui n’a pas su même au nom de la concitoyenneté, au nom des liens multiséculaires de la sinankounya entre Diarra et Traoré, faire vœux de meilleur santé à Dioncounda Traoré, ni condamner l’attentat perpétré contre lui par une horde de maliens déshumanisés et, donc barbares.
Cheick Modibo, tes ancêtres ont honte de toi parce que, eux, ils ont toujours assumé et se sont toujours assumés. Ils ne se seraient pas défaussés comme tu l’as fait lundi soir à la télévision.
Ceux qui avaient des doutes ont maintenant fini par comprendre que tu es l’allié du Capitaine Sanogo et du CNRDRE.
Aussi, tout ce que j’écris ici contre toi s’adresse aussi au Capitaine Sanogo et à ses hommes.

Cheick Modibo, tu es le missi dominici du Capitaine Sanogo. A partir des faits du 21 mai 2012, personne dans ton gouvernement ne peut non plus s’accrocher au principe du bénéfice du doute pour justifier son maintien dans sa fonction gouvernementale.
Dès lors tout maintient devient la preuve de votre accointance avec la junte contre la République et la Démocratie.

En conséquence tout individu responsable d’une telle trahison sera jugé et condamné par le peuple au bannissement total dans le cadre de la gestion du futur du Mali démocratique dont les ressorts historiques sont loin d’être cassés !

Monsieur le Président Dioncounda Traoré, en vous souhaitant prompt rétablissement de vos blessures physiques et morales, ainsi qu’à votre fils atteint de leucémie en traitement encore il y a peu à Dakar, je voudrais vous supplier de vous ressaisir enfin au nom du peuple et renvoyer tous ces gens du CNRDRE et Gouvernement du Premier Ministre Cheick Modibo Diarra à leurs chères études, par un congédiement pour trahison et incompétence, surtout pour n’avoir pu protéger les Institutions de la République.

En un mot comme en cent, il faut prononcer la dissolution du CNRDRE et du Gouvernement de Cheick Modibo Diarra. Ceci aura le mérite de nous permettre d’entamer la reconquête du Nord dont le CNRDRE et l’Armée Nationale en ont fait à présent une affaire de volontariat. En effet peuple du Mali, au sein de l’armée payée pour protéger l’intégrité du territoire, il est désormais recherché des volontaires pour aller au front. Il a été entre autres recommandations demandé aux éventuels volontaires de considérer les bérets rouges qu’ils rencontreront sur leurs chemins comme des ennemis et de les tuer comme tels. Les cent quatre (104) soldats qui étaient avec le Colonel-major Elhadj Gamou à Kidal, présentement internés à Samanko, ne peuvent me démentir.
Peuple du Mali, lève-toi pour prendre ton destin en main en chassant le Capitaine Sanogo et ses associés du CNRDRE et du Gouvernement de Cheick Modibo Diarra.

NTJI DIARRA

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