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Productivité du maïs : L’UEMOA s’engage à valoriser des variétés à haut rendement
Publié le mercredi 21 septembre 2016  |  L’Essor
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Au Mali, le maïs est la 2ème culture céréalière après le riz. Sa production est passée de 50.000 tonnes en 1980, à plus de 2.275.000 tonnes en 2015.

Le directeur général de l’Institut d’économie rurale, Dr Bourama Dembélé a présidé, hier, au Centre régional de recherche agronomique de Sotuba (CRRA) la cérémonie de lancement du Projet de valorisation des variétés de maïs à haut rendement dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Le Projet de valorisation des variétés de maïs à haut rendement, initié par l’Institut national de l’environnement et des ressources animales (INERA) du Burkina Faso, cadre avec le plan directeur de l’UEMOA et s’exécutera au Burkina Faso, au Mali et au Niger, pour une durée de 3 ans. Son objectif est de valoriser 6 variétés de maïs à haut rendement, à savoir les variétés hybrides Bondofa, Komsaya pour les zones irriguées, les variétés SR 21 et Espoir pour les zones de bonne pluviosité en zone sud soudanienne et les variétés précoces Wari et Barka tolérantes à la sécheresse en zone nord soudanienne. Lesdites variétés présentent une très bonne aptitude à la transformation agro-alimentaire pour améliorer l’alimentation humaine et animale dans l’espace UEMOA.

Le projet est en parfaite adéquation avec la mission assignée au Programme national de recherche sur le maïs qui développe des variétés hybrides peu exigeants, performants, de différents cycles (moyen, court et extra court), résistants aux maladies et adaptés aux différentes zones de culture du Mali.
Le projet qui s’exécutera, pour sa phase pilote, sur deux ans au Mali permettra d’améliorer la productivité et la compétitivité de la chaîne de valeur du maïs à travers l’accès et l’utilisation des variétés performantes, de technologies, d’innovations et des informations variées.

Le maïs est devenu une culture stratégique pour la plupart des pays de l’UEMOA. Aliment de base pour les humains, le maïs sert aussi pour l’alimentation de la volaille, dont la demande est très forte. Dans notre pays, selon le directeur général de l’IER, Dr Dembélé, le maïs est la 2ème culture céréalière, après le riz en terme de production. La production nationale est passée de 50.000 tonnes en 1980 à plus de 2.275.000 tonnes en 2015, selon les statistiques de la Direction nationale de l’Agriculture (DNA).

« Cette augmentation de la production est la résultante des efforts conjugués de la recherche agricole, à travers ses variétés performantes et techniques culturales adaptées, des structures de vulgarisation agricole, des producteurs, des partenaires techniques et financiers et du gouvernement », a souligné le directeur de l’IER.

Il a ajouté que notre pays occupe le 2ème rang parmi les 20 pays d’Afrique qualifiés de grands producteurs de maïs. En effet, l’accroissement moyen de gain de rendement, entre 1980 et 2013, a été de 121 kg par hectare et par an au Mali contre 146 kg par hectare et par an en Afrique du Sud qui occupe le premier rang. Au Mali, la consommation humaine représente la principale forme d’utilisation du maïs et porte sur les mets traditionnels et l’épi grillé ou bouilli. La transformation artisanale utilisant les décortiqueuses, les moulins et le mortier traditionnel est le mode dominant de pratique.

L’amélioration de la production agricole et la situation alimentaire et nutritionnelle des populations des pays membres de l’UEMOA est l’un des défis majeurs auxquels l’agriculture de la zone est confrontée. Dans le cadre de l’opérationnalisation de l’axe 1 de la Politique agricole de l’Union (PAU), 5 filières prioritaires ont été identifiées à savoir le riz, le maïs, le coton, le bétail-viande et la volaille. S’agissant du maïs et de ses produits dérivés, ils font l’objet de transactions commerciales dans l’espace UEMOA et il convient d’améliorer les conditions de ces échanges.
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