Le Collectif des régions non opérationnelles (Crnop) est allé à la rencontre du Réseau Joko Ni Maaya à son siège sis à Badalabougou, le vendredi 16 septembre 2016. L’objectif de la rencontre était de demander conseil auprès du Réseau Joko Ni Maaya et solliciter son accompagnement pour une démarche plus efficace dans la démarche visant à diligenter l’opérationnalisation de toutes les régions issues de la loi N°2012-017, portant création desdites régions.
Le Crnop était représenté par son président Mamba Coulibaly de la région de Bougouni, qui avait à ses côtés le vice-président Issa Omotimbé de la région de Badiangara, le secrétaire administratif Mamadou Traoré de la région de Dioïla, l’un des présidents d’honneurs Kaba Diakité de la région de Bougouni.
Pendant deux heures de temps, les échanges ont porté sur les activités menées par le Crnop et les propositions et suggestions du Réseau Joko Ni Maaya. En terme de propositions, le Réseau Joko Ni Maaya, à travers le Pr. Abdoulaye Niang, a suggéré que le collectif change de stratégie puisque, selon lui, «la base du pouvoir est le conseil communal. Il faut se mobiliser pour qu’il n’y ait pas d’élections sans que cette question d’opérationnalisation ne soit réglée».
Il a également suggéré la mutualisation des efforts pour demander la tenue des concertations nationales, qui ne dépendent pas de la volonté du pouvoir, mais du peuple. Au cours cette concertation, affirmera-t-il, tous les problèmes de la vie de la nation seront débattus avec des propositions de sortie de crise».
Daouda Tékété, conseiller au ministère de l’Education nationale, membre du Réseau Joko Ni Maaya, s’est beaucoup appesanti sur la communication. «C’est surtout quand les régions seront opérationnelles que le plus important du travail en matière de communication va commencer. Nous avons tous intérêt que le pays ne retombe plus dans la crise que nous connaissons aujourd’hui.
Qu’il y ait à la tête de nos régions des hommes intègres et valables qui puissent prendre en compte beaucoup plus les préoccupations des populations que leurs propres intérêts égoïstes. Cela nécessite une communication indispensable pour que le travail fait en amont ne tombe pas à l’eau», a signalé Daouda Tékété.
Le Réseau Joko Ni Maaya a promis son accompagnement et mettra désormais la question de l’opérationnalisation des régions non opérationnelles au centre de ses intérêts.
Gabriel TIENOU