Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a mis en garde vendredi 23 septembre contre la résurgence des groupes islamistes affiliés à al-Qaïda et à l'organisation Etat islamique dans son pays, profitant des difficultés d'application de l'accord de paix de l'an dernier. Il a souligné que ces groupes exploitaient les lenteurs de mise en œuvre de l'accord de l'an dernier pour «manipuler» et «détruire» les liens de coexistence au sein de la société malienne.
Au Mali, le comité de suivi de l'accord de paix s'est achevé samedi avec un constat plutôt clair : le processus est au point mort. Quels sont les points de blocages, qui entravent le processus ?
Le blocage provient essentiellement des groupes armés. La Minusma a construit de nombreux sites de cantonnement en préalable au lancement du processus de DDR (Désarmement, démobilisation, réintégration), mais les groupes rechignent à fournir la liste de leur combattants. Sur la question des patrouilles mixtes, à Gao par exemple, tout est théoriquement prêt, mais les groupes armés y vont à reculons. Selon une source sécuritaire, « ils réclament de l'équipement, du matériel, pour pouvoir patrouiller ».... suite de l'article sur RFI