Investi de la confiance du peuple malien, le Président de la république, Ibrahim Boubacar KEITA, s’attèle, depuis trois ans, à une tâche ardue de reconstruction, de restauration et de réhabilitation.
Une mission rendue inéluctable par l’état de déliquescence dans lequel se trouvait notre Nation, mais une tâche qui est devenue compliquée par la montée imprévisible de l’insécurité et des actes terroristes. Mais pour autant, le chef de l’Etat, dans son message à la Nation, commémoratif du 22 septembre 2016, a mis l’accent sur trois défis essentiels, dont la résolution ouvrira, à son avis, les portes d’un avenir radieux pour le pays. Il s’agit des défis du rétablissement de la paix et de la sécurité ; de la préservation de la cohésion nationale ; et celui de la prise en charge de la demande sociale.
Le Président IBK est convaincu que l’Accord pour la paix et la réconciliation est une réelle chance d’atteindre le premier objectif même s’il reconnaît les lenteurs et les difficultés survenues dans sa mise en œuvre ainsi que les impatiences de nos compatriotes qui auraient souhaité voir l’Accord produire ses effets plus rapidement et de manière plus évidente.
Voilà pourquoi mesurant la responsabilité de sa fonction et en sa qualité de gardien du Temple, il a initié des rencontres tous azimuts avec les acteurs politiques et de la société civile pour analyser les priorités du moment et explorer avec discernement la meilleure manière de les prendre en charge.
« Les temps que nous traversons ne sont ni à la controverse, ni à l’ultimatum », a insisté le Président IBK avant de rassurer que les consultations, ainsi engagées, sont loin de créer un unanimisme de façade et sans effet, mais qu’elles visent simplement à rechercher les réponses idoines aux difficultés de la Nation dont l’une d’entre elles est son souci pour le panier de la ménagère.
C’est dans ce sens justement qu’il se dit extrêmement attentif à la portée des actions du Gouvernement en faveur de l’amélioration des conditions de vie des populations tout en restant vigilant pour préserver le pouvoir d’achat des Maliens.
La rédaction