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L’Indépendant N° 3201 du 14/2/2013

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Le président de la commission Défense de l’Assemblée nationale, Bouréma Dicko : « Les colonels Bamoussa et Assalat doivent être ajoutés à la liste des 28 terroristes poursuivis »
Publié le jeudi 14 fevrier 2013  |  L’Indépendant


© aBamako.com par as
Assemblée nationale: vote de deux projets d`interconnexion électrique.
1/11/2012. Bamako. Assemblee Nationale. Ces projets portent sur la ratification relatifs a l`interconnexion des réseaux électriques du Mali, de la Guinee et de la Cote d`Ivoire.


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Pour l’honorable Bouréma Dicko, le gouvernement doit saisir l’Assemblée nationale afin que celle-ci lève l’immunité parlementaire des députés faisant partie des terroristes qui ont pris les armes contre le Mali. Et la liste des 28 de ces jihadistes doit être rapidement complétée notamment avec des noms comme ceux des colonels Bamoussa et Assalat coupables de plusieurs crimes odieux.

Selon le président de la commission Défense de l’Assemblée nationale, l’honorable Bouréma Dicko, député Adéma-PASJ, élu à Baraouéli, les parlementaires jouent un rôle important dans les efforts que mène l’Etat pour sortir le pays de la crise. Il n’a pas manqué de rappeler les missions parlementaires visant à prévenir la crise actuelle; le rapport établi et soumis à qui de droit…

Dans la phase actuelle de guerre, Bouréma Dicko a déclaré que la commission de la défense et de la sécurité de l’Hémicycle travaille en étroite collaboration avec la hiérarchie militaire. «Nous sommes impliqués dans la prise des décisions au niveau du ministère de la Défense et des anciens combattants. C’est vrai que les textes ne nous donnent pas un rôle spécifique dans le PC opérationnel, mais nous donnons notre avis», a-t-il expliqué. A en croire l’honorable Dicko, la commission Défense de la Représentation nationale est en contact permanent avec les commandants militaires des zones qui viennent d’être libérées. «Chaque fois que nous avons des informations utiles sur par exemple les positions des terroristes, nous les transmettons à la hiérarchie militaire».

A la question de savoir quelle analyse les députés font de l’entrée des troupes françaises à Kidal sans l’armée malienne, le jeune député de Baraouéli a expliqué que ce constat a d’abord préoccupé la Commission défense. Lorsqu’elle a approché les responsables militaires, les explications données sont, selon lui, rassurantes.

« Il faut avoir des moyens logistiques conséquents et une bonne préparation à l’armée malienne avant son entrée à Kidal, qui est une zone particulièrement difficile d’accès, vu les distances. La présence de groupes armés dans la zone incite nos troupes à s’aguerrir sérieusement avant d’y pénétrer pour ne pas aller tomber dans des embuscades. Il n’y a pas de localité sur le territoire national où l’armée ne se rendra pas. Les stratégies militaires n’ont pas besoin de beaucoup de commentaires« , a-t-il expliqué.

Quid de la réconciliation au sein de l’armée avec l’affaire des bérets rouges ? Pour l’honorable Bouréma Dicko, l’Hémicycle joue un grand rôle dans ce dossier. La Commission avait organisé, en novembre 2012, des écoutes et recueilli les préoccupations de toutes les parties : régiment para commando, officiers supérieurs, anciens combattants, Haut conseil islamique, etc. Un rapport a été rédigé et soumis aux autorités. « Il faut appliquer dans toute leur rigueur les textes qui réglementent le domaine militaire pour éviter que cette affaire connaissent d’autres développements ».

A la question de savoir si le Mali doit négocier avec le MNLA, l’élu de la nation dira qu’en tant qu’auteur des atrocités les plus inimaginables -dont les massacres d’Aguel Hock- contre les populations, aucun groupe comme le MNLA ne doit être admis à la table de dialogue avec l’Etat malien.

Il s’est félicité des mandats d’arrêts lancés contre les terroristes. Il a alors indiqué que cette liste des 28 criminels «doit être complétée avec d’autres noms dont ceux des colonels Bamoussa et Assalat et d’autres membres du MNLA». Il faut aussi que le gouvernement saisisse l’Assemblée nationale pour la levée de l’immunité parlementaire des quatre députés (Ibrahim Ag Assaleh, Algabass Ag Intalla, Amada Ag Bibi, Deity Ag Sidimou) qui sont sur cette liste.
Bruno D SEGBEDJI

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