Situation sécuritaire au Nord du Mali : L’ancien député Ibrahim Ag Mohamed Assaleh menace de reprendre le maquis

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Publié le lundi 26 septembre 2016 | Le 22 Septembre

Difficile situation sécuritaire au Nord de notre pays. Jour après jour, les mouvements se créent et se dissolvent au gré des intérêts de certaines personnes. C’est dans cette ambiance que l’ancien député élu dans la circonscription électorale de Bourem, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, a annoncé la dissolution de la Coalition du Peuple de l’Azawad, mouvement politico-militaire fondé par ses soins, dans le MNLA.

Pour porter l’information, il a animé la semaine dernière une conférence de presse à l’Hôtel Al Farouk. Le communiqué de presse qui annonce la dissolution est on ne peut plus clair: «Le Directoire politique et militaire de la CPA adhère à partir de ce jour au Mouvement National de Libération de l’Azawad MNLA. Des missions d’information seront organisées pour expliquer aux militants les tenants et aboutissants de cette nouvelle configuration.

– Une rencontre de haut niveau sera organisée par le MNLA pour prendre en compte, le processus d’adhésion des cadres politiques et militaires dans les meilleurs délais.

– Des missions d’information seront organisées pour expliquer aux militants les tenants et aboutissants de cette nouvelle configuration», peut-on lire dans le communiqué.

Interrogé sur les raisons de son départ dans le maquis, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh explique que l’Accord issu du processus d’Alger traine dans sa mise en œuvre. Pour le relancer, il demande aux autorités maliennes de faire arrêter les «provocations de certains de ses officiers». Celui qui avait quitté le MNLA pour se rapprocher de Bamako dans la crise sécuritaire qui secoue notre pays depuis 2012 en veut aux autorités maliennes, particulièrement au Président IBK, qu’il accuse de ne pas avoir suffisamment de stratégies pour faire avancer le processus et pour mettre fin à la création de mouvements armés au centre du pays.

Yaya Samaké

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