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Directeur général de l’onap, Zoumana Mory Coulibaly réagi a la révélation de l’ong PUBLIC EYE sur la qualité des carburants au mali
Publié le lundi 26 septembre 2016  |  L’Agora
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« Au Mali, nous sommes à 0,5% de taux de soufre. Si ça, c’est hors norme qu’on nous le dise. La qualité du produit au Mali est irréprochable »

Suite à la révélation de l’ONG Suisse Public Eye sur la qualité nocive des carburants de certains pays africains dont le Mali, le Directeur Général de l’Office National des produits pétroliers du Mali, Zoumana Mory Coulibaly ne s’est pas fait attendre pour réagir par rapport au cas du Mali. « Au Mali, nous sommes à 0,5% de taux de soufre. Si ça, c’est hors norme qu’on nous le dise… La qualité du produit au Mali est irréprochable », a-t-il soutenu.

Selon la récente révélation de L’ONG Suisse Public Eye, des sociétés suisses exportent, en Afrique, des carburants toxiques. Celle-ci affirme que le carburant vendu à certains pays africains est de mauvaise qualité et qu’il peut être très dangereux pour la santé.



Sur la question, le Directeur Général de l’ONAP, Zoumana Mory Coulibaly a profité du journal télévisé de l’ORTM (vendredi 16 septembre) pour réagir sur la révélation en question. Selon le patron de l’office des chargements d’hydrocarbure du Mali, à partir du port d’embarquement sont contrôlés par une société d’inspection. C’est-à-dire notera-t-il que le gouvernement du Mali a pris l’ensemble des dispositions nécessaires pour contrôler d’abord à l’embarquement des produits. Il affirme que les contrôles de qualité se poursuivent jusqu’au déchargement des produits. Voire la sortie de produits vers les stations d’essence.

D’autant que « Public Eye dans son rapport soutient que des échantillons à la pompe ont été relevées dans les huit pays, à savoir l’Angola, le Benin, le Congo Brazzaville, la Cote d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Sénégal et le Zambie. Et que la teneur en soufre des carburants est « jusqu’à 378 fois supérieure à la teneur autorisée en Europe. Le maximum de concentration a été détecté au Mali. En Europe la limite est fixée à 10 », selon le rapport.

« Au Mali, nous sommes à 0,5% de taux de soufre. Si ça, c’est hors norme qu’on nous le dise, ça c’est les normes internationales. Et nous nous avons la chance que les dépôts d’hydrocarbures sont gérés par les multinationaux. La qualité du produit au Mali est irréprochable. Dans la sous-région, les gens viennent acheter du carburant ici. Si le produit était de très mauvaise qualité, ils n’allaient pas le faire », soutient le patron de l’ONAP.

B. COULOUBALY

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