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Vie de la nation : Après 3 ans au pouvoir, IBK interpellé par les jeunes
Publié le lundi 26 septembre 2016  |  L’Agora
Commémoration
© aBamako.com par A S
Commémoration du 22 Septembre à Kati
Le Président de la République, SEM Ibrahim Boubacar KEITA a présidé le 22 Septembre 2016, les festivités de la fête de l`indépendance à Kati.
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Le Collectif ‘’MALIKO’’ réclame une concertation nationale

Au cours d’une conférence de presse, organisé, le samedi dernier à la Maison de la presse, le collectif « Maliko », qui vient juste de voire le jour ,s’est joint à la demande de l’opposition malienne et certaines organisations de la société civile pour réclamer les concertations nationales. Selon le collectif, elles sont indispensables pour une sortie de crise durable.

Le collectif qui vient récemment de voire le jour a tenu sa première conférence de presse sur le thème « La concertation nationale pour la paix et la réconciliation ». Cette conférence était animée par le président du collectif Maliko, non moins président des jeunes patriotes, Sékou Keïta qui avait à ses cotés M. Haïdara du PARENA, M. Baba Sow de l’URD, le représentant de la CSTM et le vice président du Réveil Citoyen du Mali, Sékou Tounkara. Ainsi, ces jeunes regroupés au sein d’un collectif élèvent collectivement leur voix pour demander les concertations nationales. Cette manifestation intervient à un moment où les 3 ans du président IBK font l’objet de debats.



D’entré de jeu, le président Sékou Keïta, a justifié la mis en place du collectif Maliko. « Le pays va mal, très mal, partant de ce constat, les jeunesses de Kati et de Bamako ont décidé de se retrouver en mettant de côté leur appartenance politique, religieuse et sociale afin de s’unir pour faire le combat du Mali », a-t-il déclaré. Poursuit-il que chacun de son côté, avait posé des actes à travers les conférences de presse, les marches et bien d’autres afin de dénoncer la mal gouvernance, bref l’incapacité du gouvernement à répondre convenablement aux aspirations du peuple et à assurer la sécurité des maliens de Kayes à Kidal.

Fort de ce constat, les organisations de la société civile à savoir la confédération Syndicale des travailleurs du Mali, le Réveil Citoyen du Mali, le mouvement des jeunes patriotes du Mali et les jeunesses de certains partis politiques dont l’URD, le PARENA, les Fare Ankawili, le PDES ont décidé de s’unir autour d’un collectif dénommé « MALIKO » qui se donne comme objectif de sauver le bateau « Mali ».

Les jeunes n’ont pas manqué l’occasion pour dénoncer les dérives du pouvoir de 2013, date d’investiture du président IBK, à nos jours. Il s’agit entre autres de l’insécurité grandissante, les surfacturations, l’achat de l’avion présidentiel, l’affaire des « engrais frelatés », le chômage des jeunes.

Enfin, le président du collectif Maliko a aussi abordé le vote de la loi électorale qui fait couler beaucoup d’encres et de salives. « Ce vote scelle la partition du pays sinon comment comprendre que dans un Etat Unitaire les élus communaux puissent avoir des mandats différents », s’indigne-t-il.

« De tout ce qui précède,…nous collectif « Maliko » réclamons à IBK et à son gouvernement l’organisation de concertations nationales afin que tous les maliens de l’intérieur et de l’extérieur se retrouvent autour d’une table pour discuter des problèmes maliens et proposer des solutions maliennes », a-t-il conclu.

Mountaga DIAKITE
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