Il n’est pas une simple répétition ou affirmation gratuite que la langue de Molière (Ndr : le Français) soit aujourd’hui la sixième langue parlée au plan international dans le monde pour ne citer le chinois, l’inde, la britannique, l’espagnol et l’arabe.
Le hic est que la langue de l’oncle sam vient après tout cela comparativement au rôle que le pays de l’oncle se prête comme faiseur du monde. De quoi peut-on croire le sérieux de la France dans ses efforts ? Si ce n’est en Afrique, qu’elle soit à l’abri de ses colonies, à en croire nos confrères qui ont participé à une conférence internationale la semaine dernière à Paris où le conférencier ne parle qu’en Anglais, un sud coréen.
C’est plutôt la France vit de ses colonies, comme si cela ne suffit, elle constitue un obstacle pour leur développement par sa méthode au regard de peu d’avancée franchie par sa langue au plan international si ce n’est qu’en Afrique. Parmi les 10 langues les plus parlées dans le monde selon les estimations en 2005, sur les 6 000 langues dans le monde, 50% sont menacées de disparition. On peut noter certainement que cette disparition pourrait concerner le Français; 96% d’entre elles sont parlées par 4% de la population mondiale; 90% ne sont pas représentées.
Certes, certains diront, peut être, encore en Afrique, mieux que nos langues en voie de disparition car n’ayant fait l’objet de transcription écrite et il faudrait aussi estimer à la hauteur de son influence en Afrique, qu’elle soit la sixième langue parlée au plan international, elle ne travaille peu sauf que le chantage soit son sport favori, a ses limites connues autant devrait s’occuper comment rehausser à l’international sa langue au lieu de s’immixer dans les affaires internes des Etats africains. On en croit tout de même que les 90% des langues africaines n’ont pas de transcription écrite.
Un classement fait ressortir parmi les langues les plus parlées dans le monde, elle vient en sixième place. Et ce classement à l’image du pouvoir économique des pays utilisant la langue et combien de pays utiliseront la langue de l’oncle sam. On y compte peu.
Moctar Fofana