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Elections communales du 20 novembre prochain: Le Parti CDS ‘’Mogotiguiya’’ affûte ses armes
Publié le mardi 27 septembre 2016  |  Le Sursaut
Atelier
© aBamako.com par A S
Atelier à l`intention des militants du CDS Mogotiguiya
Le parti CDS Mogotiguiya a organisé un atelier à l`intention de ses militants le 24 Septembre 2016 à l`AGETIC.
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En vue de mobiliser ses cadres et militants pour mieux affronter les prochaines élections communales, prévues le 20 novembre prochain, le Bureau politique national du parti, la Convention Sociale Démocrate (CDS-Mogotiguiya) a organisé, le samedi 24 septembre 2016, une journée de concertations dans la salle de conférence de la Bibliothèque Nationale. Une occasion mise à profit par les participants pour mieux s’imprégner sur les dispositions de la nouvelle loi électorale et de faire le point du rôle joué par le parti CDS-Mogotiguiya, dans le processus de la décentralisation au Mali.
Faire le point du rôle joué par le parti CDS-Mogotiguiya dans le processus de décentralisation au Mali, informer ses militants et cadres sur la nouvelle loi électorale afin de mieux préparer les élections communales à venir, tels étaient en substance l’objet de la journée de concertations organisée par le Bureau Politique National, du parti CDS-Mogotiguiya, le samedi 24 septembre dernier.
Pour le président du parti CDS-Mogotiguiya, Mamadou Blaise Sangaré, le Mali est né avec la décentralisation et les responsables politiques doivent avoir le courage de porter le passé historique de notre pays.
«Le Bureau Politique National de la CDS-Mogotiguiya et moi-même, nous nous inclinons devant l’esprit de nos devanciers de la gouvernance territoriale de notre pays à travers les phases historiques et institutionnelles d’un premier projet de fédération Soudan, Sénégal, Haute Volta et Dahomey donnant naissance à la fédération du Mali, composée du Soudan et du Sénégal ; d’une première République de 1960 à 1968 instituée sur la décentralisation » a rappelé le président du CDS-Mogotiguiya qui a poursuivi en ajoutant qu’après la deuxième République articulée sur 23 années autour du système d’Etat unitaire au mode de gestion déconcentrée, l’avènement de la troisième République a réintrodui, la décentralisation comme solution durable à la crise récurrente au septentrion de notre territoire national. »
Pour lui, les communes, les conseils de cercles, les conseils régionaux, le Haut conseil des Collectivités sont des émanations organiques et institutionnelles qui ont redessiné l’architecture administrative du Mali, avec à la clé des services d’appui conséquents au profit des populations.
« De nos jours, si les problèmes par nature demeurent les mêmes en degré, ils se sont exacerbés. La crise au nord du pays a connu de nouvelles mutations avec la rébellion et le djihadisme » a constaté Mamadou Blaise Sangaré.
D’après l’orateur, aujourd’hui, il y a un hiatus politique au Mali : « Les hommes politiques doivent avoir la connaissance de leur pays, la maîtrise de leur l’histoire politique pour pouvoir mieux s’orienter et corriger les erreurs du passé.
Le Mali est né dans la fédération. La première indépendance du Mali c’était dans la Fédération. Et la première constitution du Mali était fondée sur la décentralisation » a rappelé le président de la CDS-Mogotiguiya, Mamadou Blaise Sangaré.
Sa conclusion est que le Mali a déjà suffisamment d’expériences en matière de décentralisation, que ces expériences demandent à être améliorées.
S’agissant de la date du 20 novembre retenue pour les élections communales, le président du CDS-Mogotiguiya a déclaré qu’au sein de son parti, l’on se prépare activement à y participer.
Par la même occasion, il a salué le travail abattu par la commission des lois de l’Assemblée nationale, dans l’examen des textes de la nouvelle loi électorale déjà votée par les députés ; commission dirigée par, Zoumana N’Tji Doumbia, secrétaire général de la CDS-Mogotiguiya et député élu à Bougouni.

Abel Sangaré.
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