IBK lors du défilé militaire du 22 septembre à Kati : «Notre pays est sur la voie du salut»

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Publié le mercredi 28 septembre 2016 | Le Reporter

© aBamako.com par A S
Commémoration du 22 Septembre à Kati
Le Président de la République, SEM Ibrahim Boubacar KEITA a présidé le 22 Septembre 2016, les festivités de la fête de l`indépendance à Kati.

22 septembre 1960-22 septembre 2016, le Mali a 56 ans d’indépendance. Le président Ibrahim Boubacar Keïta a présidé le jeudi au Camp Soundiata Keïta de Kati le traditionnel défilé militaire, en présence de plusieurs membres du gouvernement et de diplomates accrédités dans notre pays.

Après le dépôt de gerbe de fleurs au Monument des morts et la revue des troupes par le président IBK, le défilé militaire a commencé avec les passages de l’armée de terre, de l’air, de la gendarmerie nationale, de la garde nationale, du génie militaire, des douanes…

Le président de la République a ensuite donné une interview à la presse, au cours de laquelle, il a rappelé que la Loi d’orientation et de programmation militaire prise en compte par le budget national, a pour objectif l’équipement et la formation de qualité des Forces armées et de sécurité du Mali. L’application rigoureuse de cette Loi, selon IBK, est d’ardente obligation pour le gouvernement.

Aux dires du chef de l’Etat, sur 5 ans, un effort financier gigantesque va être fait et concernera tous les corps d’armée, la formation des hommes, leur équipement, les conditions de vie des hommes qui servent la Nation au plus haut degré, jusqu’au sacrifice suprême. À en croire IBK, chaque jour, ces hommes sautent sur des mines mises sur leur chemin. «L’armée en a subi des sacrifices de tout cela au nom et pour la sauvegarde de la Patrie. C’est pourquoi, je dis toujours que notre cohésion est plus que jamais demandée et souhaitée. IBK ne compte pas. C’est le Mali qui compte. Aucun de nous ne vaut le Mali. Il faut que nos égotismes cessent. Que nous pensions à cette Patrie qui en a bien besoin. Dans le monde d’aujourd’hui, regardons autour de nous, partout on appelle à l’unité, à la cohésion face au péril qui menace le monde entier».

Et le président de la République d’ajouter : «Chacune de nos Nations aujourd’hui fait face à un péril, une vie, le terrorisme sous une nouvelle formule qui est l’agression en tous lieux : dans les mosquées, dans les églises, dans les temples, sur les marchés». Il a indiqué qu’aujourd’hui, notre armée nationale paie le prix cher face à cet ordre barbare qui se glisse dans nos bourgs, dans nos villages, dans nos fractions pour assassiner. Cela est constamment et quotidiennement l’objet de l’attention des forces armées. «Ces hommes et femmes ont droit à tous les égards et nous ne ménageons aucun effort ; aucun sacrifice ne sera de trop pour les mettre à l’aise, en condition de faire face à ces défis nouveaux traîtres, sournois, brutaux», a-t-il dit.

Avant d’ajouter : «… notre pays est sur la voie du salut, la voie du redressement. Avec le nouveau recrutement que nous avons opéré également, nous serons, non seulement du point de vue effectif, mais de plus de plus et de mieux en mieux, au fur et à mesure que la Loi d’orientation et de programmation militaire va se déployer, en capacité opérationnelle, en puissance de feu, d’action et d’opération et en capacité de projection aérienne par les acquisitions que nous sommes en train de faire».

Le président de la République a enfin rappelé que le dernier Conseil des ministres a adopté une loi sur la relecture des questions de pupilles de la République, qui est un chapeau global pour embrasser toutes les situations de détresse de l’enfance. Il a indiqué que cette loi vise singulièrement les orphelins militaires. «Il est temps, il est bon, il est séant que la Nation prenne les soins de cela», a-t-il conclu.

Diango COULIBALY

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