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De son passage à la tête de la commission infrastructures à l’actualité des Clubs et de la nouvelle loi électorale, l’Honorable a répondu sans détour aux questions de la rédaction
Publié le mercredi 28 septembre 2016  |  La Voix du Balanzan
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La Rédaction : Bonjour l’honorable, vous avez été président de la commission des travaux publics de l’Assemblée Nationale pendant deux (2) ans, quels sont les acquis obtenus sous votre présidence ?
L’Honorable : Effectivement, j’ai assuré la Présidence de la commission des travaux publics, transports, équipement, urbanisme, habitat et plan de l’Assemblée nationale du Mali pendant deux ans au cours des desquels, j’ai suivi des actions menées par le gouvernement sur toute l’étendue du territoire national. Mon cheval de bataille a été de s’assurer que « le projet de société ou programme du président de la république pour le quinquennat» était en marche. Les populations ont été informées à travers des restitutions. J’ai suffisamment fait de sortie sur le terrain surtout les chantiers de route. J’ai attiré à maintes reprises le gouvernement par rapport aux normes de construction. La commission a beaucoup insisté sur le respect des normes de construction des 50000 logements promus par le Président de la République. Dans le domaine foncier, j’ai eu à effectuer des missions pour gérer les problèmes fonciers qui continuent d’apporter leur fruit. Et d’ailleurs c’est ce qui m’a valu le titre de chevalier l’ordre national du Mali.
La Rédaction : Vous avez été distingué meilleur député du pays, élevé au rang de Chevalier de l’ordre National du Mali, quel est votre secret ?
L’Honorable : Ma distinction par cette association de jeunes comme meilleur député de l’année 2016 m’a beaucoup surpris. Mon secret, à mon avis dans la vie il n’y pas de secret mais plutôt du travail. L’Allemand Frantz Fanon l’a dit : « chaque génération doit découvrir sa mission, la remplir ou la trahir ». J’ai cherché à connaitre ma mission de député afin de l’assumer pour le bonheur des maliens.
La Rédaction : L’honorable, beaucoup pensent que vos actions (présence sur le terrain, parrainage…) ont pour but de préparer votre réélection à l’assemblée nationale en 2018, qu’en pensez-vous ?
L’Honorable : En tant que député, j’ai des devoirs envers les populations qui ont eu confiance en ma personne. Mes missions et parrainage d’hier, d’aujourd’hui et sûrement de demain sont des réponses aux sollicitations des uns et des autres. Vous parlez d’élections, nous ne sommes pas encore là-bas. Ce qui est sûr je serais dans les combats en faveur de la réalisation du Mali émergent, cher au Président IBK.
La Rédaction : Comment se porte aujourd’hui le club des amis de l’honorable Yacouba Traoré ? Comment trouvez-vous l’équation entre le club et le parti ?
L’Honorable : Présents et actifs à Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et dans les six (6) communes du district de Bamako, les clubs des amis de l’honorable Yacouba Traoré se portent bien. Ils ont un bureau national bien structuré. Les instances se réunissent normalement. Le club des amis de l’honorable Yacouba Traoré est une association qui définit toutes ses activités dans le cadre de la gestion des associations en république du Mali. Le club ne peut être qu’un appui à un parti politique en termes de mobilisation. Il n’y a pas lieu de faire d’amalgame ici.
La Rédaction : Que représente la nouvelle loi électorale pour vous ?
L’Honorable : De façon générale nous avons en Afrique des démocraties à parfaire et malheureusement la nôtre n’échappe pas à cette triste réalité. Alors on ne peut la parfaire qu’avec des lois qui prennent en compte les réalités du moment. Je la vois sous cet angle.
La Rédaction : En quoi elle constitue-t-elle une innovation ?
L’Honorable : Je ne la vois pas sous forme d’une innovation mais plutôt un texte qui régule l’élection au Mali. Je pense qu’il s’agit plutôt d’une avancée qui renforce notre démocratie.
La Rédaction : N’est-elle pas un moyen pour le président IBK de vouloir écarter certains candidats lors de la présidentielle de 2018 ?
L’Honorable : Nous sommes dans une république avec la séparation des pouvoirs. Le président de la république son excellence Ibrahim Boubacar Keïta est de l’exécutif. La loi électorale a été votée par l’assemblée nationale qui est l’émanation du peuple Malien. Ce sont des députés élu au suffrage universel qui en toute liberté constitutionnelle ont voté cette loi. Mieux IBK n’a pas encore parler de se représenter à sa propre succession et déjà on parle de vouloir barrer la route à ses adversaires. Par ailleurs, l’esprit de cette loi n’est pas de barrer la route car elle n’exclut personne démocratiquement. Tout Malien a l’âge requit peut se présenter à l’élection présidentielle, à condition qu’elle remplisse les critères dégagés par la constitution malienne.
Propos recueillis, par Amidou KEITA
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