Dans le cadre des préparatifs du Sommet Afrique-France que notre pays abritera en janvier prochain, la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères a abrité, lundi, la cérémonie d’ouverture d’un stage de formation des agents du protocole. La cérémonie a été présidée par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine, Abdoulaye Diop, en présence du président de la Commission nationale d’organisation du Sommet Afrique-France (CNOSAF), Abdoullah Coulibaly, et de l’ambassadeur français chargé de l’organisation du Sommet, Frédéric Clavier.
Cette formation de cinq jours concerne particulièrement les agents de liaison; les agents du poste de commandement opérationnel et les agents postes. Elle doit permettre aux stagiaires d’acquérir les bases de connaissances théoriques, les capacités opérationnelles et les règles comportementales à observer dans le contexte d’un sommet international.
Les participants vont être informés de leurs devoirs de ponctualité, de fiabilité et de confidentialité. A l’issue de la formation, on s’attend à ce qu’ils aient la maîtrise des circuits à respecter en matière de circulation des informations en leur possession. Ils doivent aussi être en mesure de réagir de manière adaptée, en cas de circonstances imprévues.
En prenant la parole, Abdoullah Coulibaly a rappelé que le Sommet Afrique-France est un événement majeur pour le Mali qui va reprendre sa place dans le concert des nations.
Le président du CNOSAF a remercié la France pour sa solidarité agissante. Il a invité le peuple malien à montrer que notre pays mérite tant cette marque de confiance à la fois de la France et de l’Afrique. De son côté, l’Ambassadeur français chargé de l’organisation du Sommet, Frédéric Clavier, a indiqué que c’est un bonheur pour la France de se retrouver parmi les partenaires maliens pour une nouvelle mission de préparation du Sommet Afrique-France. Il a expliqué que le Sommet est un évènement historique sur lequel la France compte tout particulièrement. « Au-delà de la relation privilégiée fraternelle amicale que nous avons avec le peuple du Mali, c’est une certaine vision de ce qu’est l’Afrique que vous construisiez sous nos yeux », a-t-il dit, se réjouissant du choix porté sur le Mali afin d’accueillir une soixantaine de chefs d’Etat et de délégations.
Par ailleurs, Frédéric Clavier a souligné que la réussite d’un sommet de cette dimension dépend de bonnes conditions globales de ses préparatifs mettant les aspects protocolaires au cœur de tout le système de l’organisation de la rencontre. Cette forte implication du protocole exige des formateurs d’expliquer aux stagiaires les différentes tâches du protocole. Pour M. Clavier, la France est très confiante sur la manière dont le Sommet s’organise. Il a ainsi remercié le ministre Abdoulaye Diop pour « son implication personnelle » et le président de la CNOSAF pour « sa très grande détermination personnelle».
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères s’est réjoui de la grande mobilisation de tous pour que cet évènement international soit d’une importance capitale pour le Mali.
En soulignant l’importance de cette formation, il a appelé les participants, qui vont être les premières lignes de contact avec les délégations étrangères, à s’engager dans cet exercice pour pouvoir relever les défis qui les attendent pour la réussite du Sommet.