La présentation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), les activités du CICR et de la Croix-Rouge malienne (CRM) au Mali, le rôle du journaliste dans la diffusion du Droit international humanitaire (DIH), la protection qu’accorde le DIH aux journalistes en temps de conflit : tels sont, entre autres, les sous-thèmes à développer lors de l’atelier sur le thème « Premiers secours et Droit international humanitaire ».
Organisé par la Délégation CICR Bamako, cet atelier de trois jours est destiné aux journalistes provenant des organes de presse maliens et internationaux. Son principal objectif visé est de « sensibiliser et renforcer les capacités des journalistes sur le mouvement Croix-Rouge », selon Christophe Luedi, chef de la Délégation CICR à Bamako.
Les travaux ont commencé hier mercredi dans un hôtel de Bamako. Les participants ont été informés sur le fonctionnement et les méthodes de travail du CICR. « Les actions du CICR portent sur la protection, l’assistance, la prévention et la coopération », d’après Mohamed Assaleh, chargé de communication de l’organisme. Il a expliqué que «le métier de l’humanitaire a toujours comporté des risques ». Le cas le plus récents au Mali s’est passé le 30 mars 2015. Ce jour-là, un chauffeur du CICR a été abattu par des hommes armés tandis que la même année, des agents ont été enlevés puis relâchés plus tard. « Malgré tout, les activités du CICR n’ont pas été interrompues », a indiqué M. Assaleh.
La deuxième partie de l’atelier a été animée par Modibo Thiam de la Croix-Rouge Malienne (CRM). Celle-ci est une organisation humanitaire à but non lucratif créée le 20 août 1965. Moins d’un mois après (13 septembre) , elle est reconnue d’utilité publique par le gouvernement. Elle se veut un auxiliaire des pouvoirs publics mais agit indépendamment de ceux-ci. Ainsi, ses actions contribuent à suppléer les vides constatés dans les interventions gouvernementales surtout dans le sens de l’assistance humanitaire et l’éducation au respect de la dignité humaine.
Les interventions de la CRM sont prioritairement dirigées vers les couches les plus vulnérables, et visent à atténuer les souffrances humaines en toutes circonstances et sans discrimination.... suite de l'article sur L’Essor