Des efforts ont été déployés et continuent d’être déployés par le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta et son équipe pour tirer le Mali vers le haut. D’énormes défis persistent en dépit de la volonté politique affichée.
La vision du Président de la République de faire de l’agriculture, un moteur de croissance économique et un outil efficace de lutte contre la pauvreté rurale s’est matérialisée par l’affectation de 15 % des ressources budgétaires au secteur agricole. En trois ans, le Chef de l’Etat s’est investi pour un meilleur accès du monde paysan aux intrants. Le prix du sac d’engrais est passé de 12 500 F CFA en 2012 à 11.000 FCFA. Au titre de la campagne 2016-2017, le coût de la politique de subvention des intrants et équipements agricoles est évalué à la bagatelle de 54 100 014 000 FCFA. Sur ce montant, la subvention des intrants des productions végétales a coûté 41 500 014 000 F CFA (soit plus de 400 000 tonnes d’engrais et de semences de maïs hybride) contre 12,6 milliards de F CFA pour les équipements agricoles.
Une agriculture, moteur de l’économie
Une quantité importante du programme spécial de 1000 tracteurs a été déjà remise aux bénéficiaires. Le Président Ibrahim Boubacar Kéïta a donné des instructions fermes au ministère en charge de l’agriculture d’accélérer la mise en place d’une politique visant à soustraire notre agriculture des aléas climatiques à travers le développement de l’irrigation de proximité et l’aménagement de 100 000 ha pour la période 2014-2018. Aujourd’hui, les aménagements achevés et réceptionnés sont estimés à 52 246 hectares soit 52,20 % de l’atteinte des objectifs globaux du Programme. Le gouvernement, sous le leadership du Président IBK, a investi plus de 300 milliards en faveur du monde paysan.
Grâce aux efforts conjugués du gouvernement et de ses partenaires techniques et financiers, le secteur rural affiche une nouvelle tendance basée sur un développement exceptionnel de l’irrigation de proximité, l’accroissement des exploitations agricoles, la croissance de la production et de la productivité, le développement de la recherche agricole, les aménagements de surfaces dotées en maîtrise totale de l’eau.
Loi d’orientation et de programmation militaire (LOPM) : le retour en force des Fama
L’un des acquis des trois ans de gouvernance d’IBK est sans doute l’adoption et la promulgation en février 2015 de la Loi d’orientation et de programmation militaire (LOPM) qui traduit la volonté politique de reconstruire une armée forte et puissante, capable d’assurer sa mission régalienne de défense de l’intégrité territoriale et de la protection des personnes et leurs biens.
Dans le cadre de la restauration de l’honneur et de la dignité du soldat malien, le chef suprême des armées a pris la décision de doter chaque élément des forces armées de défense et de sécurité de trois tenues avec accessoires. Une première sous l’ère démocratique ! L’amélioration des conditions de vie des hommes en uniforme s’est matérialisée par une série de décisions telles que le renforcement de l’indemnité compensatrice de logement, la révision de la grille indiciaire et l’intégration des 15% de prime de sécurité dans le salaire et la modification subséquente du statut général des militaires. Il a été acquis une quantité importante de casques balistiques et de gilets pare-balles.
Cette loi prévoit au cours de cette année, la mise en place de régiments organiques pour l’Armée de terre. Ainsi, des régiments d’infanterie à base de véhicules blindés de combat d’infanterie, des régiments d’artillerie, des régiments blindés verront le jour avec des équipements de dernière génération très performants.
Pour des questions opérationnelles, la loi prévoit une série d’acquisition d’aéronefs militaires au profit de l’Armée de l’air. Il s’agit d’une part, d’acheter de nouveaux appareils et d’autre part, de réparer la flotte existante. L’objectif visé est de permettre l’aéromobilité sur le théâtre d’opération en transportant la logistique et les hommes sans oublier le largage du personnel. À terme, l’Armée de l’air va disposer d’une quarantaine d’appareils dont des avions de transport de troupes, des hélicoptères de manœuvre, d’appui feu et des avions d’attaque au sol. Le premier avion de transport ‘’CASA-295’’ est attendu à Bamako avant la fin du mois d’octobre. Par la suite, l’armée de l’air aura d’ici fin décembre 2016, deux hélicoptères de manœuvre ‘’SUPER PUMA’’. Il est prévu la réparation des appareils que l’Armée de l’air possède comme les hélicos MI24, l’hélico Z9 de manœuvre et deux avions MARKETI.
En appui à l’acquisition de ces appareils, il existe un ambitieux plan de formation du personnel technique et navigant. Les premiers pilotes formés seront à la manœuvre dans quelques jours. Pour l’année 2017, les personnels des hélicoptères de combat iront en Russie pour la formation sur ces aéronefs. Sur le plan des infrastructures, deux centres d’aguerrissement ont été aménagés et continuent de faire l’objet d’équipement conséquent. Sur la période de 2015-2019, la LOPM prévoit un recrutement de 15 000 éléments. Déjà, 5000 apprennent le métier des armes dans les centres de formation commune de base.
Des sportifs sur les podiums et des examens réussis
En 2015, le Mali a remporté le premier titre continental de son histoire par une sélection nationale lors de la Coupe d’Afrique des nations cadets au Niger. La même année, les Aiglonnets ont été sacrés vice-champions à la Coupe du monde au Chili avec les titres de meilleur gardien pour Samuel Diarra et troisième meilleur joueur pour Aly Mallé. En Nouvelle-Zélande, les juniors ont eu la médaille de bronze lors de la Coupe du monde junior 2015. Le jeune Adama Traoré a été la révélation de cette compétition. Au Chan, Rwanda-2016, les Aigles locaux ont été finalistes et médaillés d’argent.
Depuis 2009, les performances des professionnels de la balle au panier ne cessent de surprendre. Le basket-ball africain est largement dominé par les sélections filles U16 et U18 du Mali. En 2014 au Caire face à l’Egypte, les Aiglonnes du Mali (U18), déjà vainqueurs du trophée continental en 2014, sont revenues à Bamako avec la coupe. L’équipe nationale cadette (U16) est la reine incontestée des Afrobasket 2013 et 2015.
Dans d’autres disciplines comme l’athlétisme, les arts martiaux, le cyclisme, les porte-étendards du Mali ont brillé par leur performance. Des programmes de bourses ont été offerts à des sportifs dans le cadre d’une coopération entre le gouvernement et certains pays comme l’Algérie et le Venezuela.
Pour récompenser les mérites de nos sportifs, le gouvernement a investi plusieurs centaines de millions de nos francs.
Sur le registre de l’éducation, de l’avis de tous les observateurs, la rentrée scolaire 2014 – 2015 s’est déroulée dans de bonnes conditions avec des examens sans fraude et sans fuite de sujets. Les taux suivants ont été enregistrés : 33,01% d’admis au Diplôme d’Etudes Fondamentales, 17,82% au Baccalauréat général, 24,42% au Baccalauréat technique, 36,98% au Certificat d’Aptitude Professionnelle, 24,48% au BT1, 44,50% au BT2 et 75,19% au Diplôme de l’Institut de Formation des Maîtres. Des salles de classes ont été construites et équipées tandis que d’autres ont été réhabilitées. Il a été crée 3150 Centres d’Education pour le Développement (CED) et 70 centres de Stratégie de Scolarisation Accélérées / Passerelles (SSA/P). 62 221 livres ont été distribués aux Coins lecture. 22 527 élèves ont été dotés en kits et 5 807 Directeurs d’école et membres de Comités de Gestion Scolaire ont été formés à la gestion physique et pédagogique des manuels scolaires.
Pour valoriser le potentiel naturel du Mali, le gouvernement, depuis trois ans, a entrepris des réformes incitatives. Grâce à un code des investissements attrayant, le Mali travaille à devenir la plaque tournante des investisseurs en Afrique de l’Ouest. 20% d’augmentation de salaire ont été consentis au profit des agents de la fonction publique.