Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Zenith Bale N° 1483 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

Général Yamoussa Camara face à la presse : «Le MNLA est un mouvement de propagande et ne dispose pas réellement d’une force qui pourra empêcher l’armée malienne d’entrer dans la ville de Kidal»
Publié le vendredi 15 fevrier 2013  |  Le Zenith Bale


© aBamako.com par as
Réunion Extraordinaire du Comite des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO
13/08/2012. Bamako. EMP Col Major Yamoussa Camara, ministre de la Défense et des Anciens Combattants.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le ministre de la Défense et des anciens combattants, le Gal. Yamoussa Camara a rencontré le lundi dernier la presse dans la salle de réunion de son département. Objectif : informer l’opinion nationale et internationale de la situation actuelle du nord de notre pays, la position du ministère de la Défense dans l’affaire du régiment para et d’autres sujets d’actualité relatifs à l’absence des forces armées maliennes dans la ville de Kidal.
Général Yamoussa Camara, ministre de la défense

Général Yamoussa Camara, ministre de la défense

Le ministre de la Défense, dans son intervention, souligne que la reconquête des villes du Nord se poursuit et que nos forces de l’ordre et de sécurité et leurs alliées sont en pleine sécurisation des zones. Selon lui, plusieurs sites des terroristes constituant une menace ont été complètement détruits et sont depuis des semaines sous leur contrôle. Sachant qu’une guerre contre l’ennemi n’est sans conséquences néfastes alors, le Ministre a cependant levé le voile sur le bilan enregistré ses derniers temps à Gao par suite de confrontations aves le Mujao qui a fait trois morts et trois blessés graves du côté des nos forces armées et plusieurs morts du côté de l’ennemi et de nombreux prisonniers.



Parlant de l’affaire du régiment des commandos parachutistes, le ministre a précisé que nous ne sommes pas dans un pays en guerre qui oblige l’Etat belligérant à reconnaître le statut du combattant et rend les soldats porteurs d’uniformes irresponsables des morts qu’ils causent. Pour lui, nous sommes dans une crise majeure caractérisée par la lutte contre le terrorisme dans laquelle chaque soldat doit agir sous des ordres des chefs hiérarchiques. Mais malheureusement, dit-il, tel n’est pas le cas avec quelques éléments du régiment para. A cet effet, il a été fait un inventaire sur le développement de l’affaire bérets rouges et bérets verts depuis au-lendemain du putsch du 22 mars jusqu’au vendredi 8 février dernier où un affrontement s’est soldé par la mort de deux civils. Une situation qui déshonore l’image de notre pays au moment où toute la communauté internationale se mobilise pour sauver le Mali.



Des mesures avaient été prises par les autorités militaires pour affecter ces éléments dans d’autres unités. Mais cette décision n’a pas été respectée par certains bérets rouges animés, selon le ministre, par un esprit de vengeance. Il a souligné qu’au moment où certains bérets rouges plus de 400 éléments se battent aux côtés de leurs frères d’armes au nord, d’autres «revanchards» refusent de se plier à la décision de la hiérarchie. Et pire encore, ils organisent des attroupements dans leur caserne. Toute chose que le ministre qualifie «d’illégal et d’inadmissible». Il a laissé entendre que «ceux qui refusent de regagner leurs lieux d’affectation seront considérés comme des déserteurs et des indisciplinés» et doivent être traités comme tel conformément à la loi pénale. Avant d’ajouter que «nous sommes dans un Etat de droit et nous allons appliquer la loi et toutes les dispositions pour arrêter ces désordres». Il a précisé «qu’une armée avant tout, c’est la discipline. Aujourd’hui, sur le terrain beaucoup de militaires de ce régiment se trouvent sur le front notamment le Colonel Sangaré à Tombouctou et l’officier Mamary Camara à Gao». Selon le Gal. Yamoussa Camara, «ceux qui s’agitent en réalité ne veulent pas aller au Nord, car ils veulent rester dans le luxe à Bamako».



Par ailleurs, le ministre incombe la responsabilité de la manipulation de cette composante de l’armée aux politiciens. Et de laisser entendre que «l’armée doit être une armée républicaine».



À propos de la déclaration du Mnla sur la non présence des militaires maliens à Kidal, le ministre a expliqué que «le Mnla est un mouvement de propagande et ne dispose pas réellement d’une force qui pourra empêcher l’armée malienne d’entrer dans la ville de Kidal». Selon lui, des missions de sécurisation sont reparties entre les forces armées dans les différentes régions du Nord et toutes ces forces contribuent à un objectif global. C’est pour dire, que ce soit à Kidal ou ailleurs, la mission reste la même. Cependant, le ministre n’exclut pas l’option du dialogue avec les mouvements touaregs, même s’il a estimé qu’ils doivent être d’abord désarmés.



Mamadou BALLO

 Commentaires