La population de Medina-coura victime d’un dépôt de transit des ordures ménagères.
Aujourd’hui ça fait huit ans qu’un dépôt d’ordures de transit empeste la vie des habitants de Medina-coura. Chose plus grave, le site accueille non seulement les déchets des 12 quartiers de la commune II de Bamako mais aussi ceux en provenance de la commune I et III. La situation géographique n’est point adaptée car le site est situé entre des lieux sensible tels que : le jardin d’enfant communautaire du quartier, le groupe scolaire Mamadou Diarra n°2, le CFP (Centre de Formation Professionnel). Ces trois établissements totalisent 5131 élèves et encadrants confondus. Je rappelle également que le CESCOM (Centre de Santé Communautaire) est situé a un pas du lieu aussi bien que des structures administratives et des maisons d’habitations. Les conséquences de cette décharge monumentale sont néfastes et contribue à aggraver l’échec scolaires dans le quartier.
Face à cette situation regrettable, les habitants de Medina-coura ont décidé de prendre leur destin en main en débarrassant le quartier du dépôt de transit envahissant. Actuellement, la population est en grande ébullition et projette de mettre un coup d’arrêt à l’hémorragie. Pour ce faire des actions citoyennes sont concoctées en prévision de la rentrée scolaire. D’après les parents d’élèves « jamais de la vie leurs enfants n’iront étudiés sur des dépôts d’ordures ». Cela voudrait tout seulement dire que les enfants ne pénétreront pas dans l’enceinte de l’établissement scolaire et vont stationner la journée entière devant l’école.
En prévision de cette action citoyenne la population prendra son destin en main pour fermer de manière définitive ce dépôt de transit encombrant. Medina coura n’est et ne sera jamais la poubelle de Bamako…
De nos jours, le collectif « Anw banka siguida fê » autrement dit « Nous aimons notre quartier » à émis des alertes à Madame Ami Kane, gouverneur du district de Bamako, Monsieur Adama Sangaré Maire de la ville de Bamako, à Monsieur Youssouf Coulibaly Maire de la commune II. L’appel est lancé, que les plus hautes autorités s’activent pour apaiser les cœurs meurtris. Chaque année, 6000 médinois sont victimes de paludisme dû à la présence de ce dépôt d’ordures ménagères de transit.