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Mali : l’opposition manifeste contre la censure et la corruption
Publié le samedi 1 octobre 2016  |  Le Point
Marche
© aBamako.com par momo
Marche de l’opposition
Bamako, le 01 octobre 2016 Des milliers de personnes ont pris part ce matin à la marche de l’opposition pour dénoncer la gestion du pays
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Des milliers de personnes ont défilé dans les rues de Bamako pour dénoncer la nouvelle loi électorale et la censure des médias d'État.
SOURCE AFP
Publié le 01/10/2016 à 20:56 | Le Point.fr
La capitale du Mail, Bamako La capitale du Mail, Bamako © BRITTA PEDERSEN/ BRITTA PEDERSEN
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Des milliers de personnes ont manifesté ce samedi 1er octobre à Bamako, pour manifester contre le pouvoir, dénoncer la nouvelle loi électorale et la censure sur les médias d'État. Ces manifestants ont répondu à l'appel lancé par 13 partis d'opposition, en défilant en ville avant de se réunir dans le centre de Bamako. Sur leurs pancartes et leurs banderoles, on pouvait lire : "Ça ne va pas" au Mali.
"La nouvelle loi électorale est mauvaise, l'opposition est censurée sur la radio télévision du Mali. Le Mali est bloqué depuis trois ans", a ainsi déclaré à la presse Soumaïla Cissé, principal opposant au président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, élu en août 2013. Un nouveau code électoral voté le 9 septembre par les députés porte la caution exigée aux candidats pour participer à la présidentielle à 25 millions de FCFA (plus de 38.000 euros), soit deux fois et demie le montant initial. Soumaïla Cissé, qui a également dénoncé une "corruption qui se généralise", a estimé le nombre de manifestants à "100.000". La manifestation, tenue en présence d'autres responsables de l'opposition comme l'ancien Premier ministre Modibo Sidibé, a été encadrée par les forces de l'ordre qui ont pour leur part compté "quelques milliers" de manifestants.
Les soutiens de l'ancien président Touré dans la rue

"Nous manifestons aussi pour réclamer le retour au pays de l'ancien Président Amadou Toumani Touré et pour exiger des journées de concertations nationales pour sortir le pays de la crise" dans le nord du pays, a déclaré Oumar Dicko, un autre responsable de l'opposition. Des pancartes étaient portées par des partisans du Parti pour le développement économique et social (PDS), proche de l'ancien président Amadou Toumani Touré, exilé depuis 2012 au Sénégal. Amadou Toumani Touré a été renversé le 22 mars 2012, à quelques semaines de la fin de son deuxième quinquennat, par des militaires qui l'accusaient d'incurie dans la lutte contre les groupes armés actifs dans le nord du pays.
Il est menacé d'un procès pour "haute trahison" par le régime du président Keïta. Fin décembre 2013, le gouvernement malien l'avait notamment mis en cause pour avoir, pendant son mandat, laissé le Nord tomber aux mains des groupes armés dominés par les jihadistes, qui ont contrôlé cette vaste région pendant près de dix mois, jusqu'à janvier 2013. Les jihadistes ont été en grande partie chassés de cette région par une intervention internationale lancée en janvier 2013, qui se poursuit. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.
... suite de l'article sur Le Point

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