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Réactions lors de la marche de l’opposition et de la société civile
Publié le lundi 3 octobre 2016  |  Le Républicain
Marche
© aBamako.com par momo
Marche de l’opposition
Bamako, le 01 octobre 2016 Des milliers de personnes ont pris part ce matin à la marche de l’opposition pour dénoncer la gestion du pays
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Modibo Sidibé président des Fare An ka Wili
‘’Nous disons au président de la République que c’est la République qui doit être au cœur du règlement du problème que nous vivons’’
Pour la réconciliation nationale, il est important que l’ancien président de la République Amadou Toumani Touré y participe, c’est un ancien président de la République et jouit de ces droits. Il n’y à rien qui puisse l’empêché d’être là. Il faut forcement qu’on se parle, qu’on sache d’où nous venons et où est ce qu’on veut aller. Recoudre le tissu social, reconstruire l’Etat, un Etat qui répond aux besoins des maliens. Nous disons au président de la République que c’est la République qui doit être au cœur du règlement du problème que nous vivons.

Bakary Woyo Doumbia député des Fare An ka Wili, élu à Bougouni
‘’Nous n’allons pas casser ce pays, mais nous allons dire ce que nous pensons’’
Aujourd’hui, la situation du pays sous ce régime va de mal en pis, elle est hideuse. On avait compris un moment qu’avec une opposition républicaine qui ne cherche pas à casser et à détruire qu’on allait nous écouter. A l’Assemblée Nationale comme en dehors tout le monde sait que cette opposition s’est mit en marche et elle travaille pour que ces gouvernants puissent déceler les insuffisances de leur gouvernance et pouvoir les corriger.

Malheureusement ce n’est pas le cas. Nous voyons que par rapport à la loi électorale que c’est la confusion totale aujourd’hui. Ce qu’ils nous laissent comme impression c’est qu’ils sont des amateurs. Ils n’arrivent pas du tout à bien cocher la loi électorale car après le vote de l’Assemblée c’est le président de la République qui doit promulguer la loi mais à l’heure où je vous accorde cet entretien, la loi n’a pas été promulguée. L’ancien texte est dans la tête des gens et aujourd’hui le travail qu’on donne aux militants, c’est de travailler sur les deux textes finalement parce que entre temps il y a eu la fameuse loi sur le genre. Qu’est ce qu’on prend et qu’est ce qu’on laisse ? Nous n’allons pas casser ce pays, mais nous allons dire ce que nous pensons.
Me Demba Traoré, secrétaire à la communication de l’URD, ancien ministre et ancien député de la Commune VI du district de Bamako

‘’Tous les jours, on tue nos soldats comme des mouches, ce n’est pas normal’’
Je suis très satisfait par la mobilisation, on a beaucoup plus mobilisé cette fois-ci encore nos militants. Cette mobilisation prouve que les Maliens sont conscients que ça ne va pas. Ce n’est pas l’opposition seulement qui dit que ça ne va pas même au sein de la majorité ça ne va pas et la démission des quatre députés le prouve bien.

Quatre députés représentent plus 250 000 personnes par exécutif ça veut dire beaucoup. Aujourd’hui nous avons marché pour réclamer la tenue des concertations nationales. Il faut ces concertations nationales pour débattre des problèmes réels du pays. L’insécurité a divisé le Mali en trois ; le Nord évolue à part, le centre est détaché du reste du pays par la faute de ceux qui nous gouvernent aujourd’hui par ce qu’ils n’ont aucune vision claire pour lutter contre l’insécurité. Les forces de l’ordre ne sont pas équipées, idem pour les forces armées et de sécurité. Tous les jours on les tue comme des mouches, ce n’est pas normal. Nous avons à faire avec des gens qui sont suréquipés et nous voulons gagner contre eux avec ce qu’on a.

Ce n’est pas possible. Il faut les équiper. Aujourd’hui, l’argent public est utilisé pour des futilités alors que nous avons des besoins cruciaux pour la survie de notre nation. Donc nous marchons aujourd’hui pour parler de tout ça. On nous parle aussi de réconciliation nationale, l’ancien président de la République ATT est en dehors du Mali, on ne veut pas qu’il revienne pour prendre part a ce processus de réconciliation nationale pendant que des gens contre lesquelles des plaintes avaient été déposées pour avoir mutilé, violé les femmes au nord du Mali évoluent au sein du gouvernement malien. Pourquoi ? Ils sont plus maliens que le président ATT ? Si on n’est pas entendu on va décider des actions à entreprendre encore.

Alassane Dembélé, président national du parti ANCD Mali
‘’Nous sommes là pour dire très haut ce que le peuple dit tout bas’’
Nous marchons ce matin pour montrer notre amertume par rapport à la nouvelle loi électorale, par rapport à la censure dont nous sommes victimes au sein de l’ORTM, par rapport à la cherté de la vie, à l’insécurité etc. bref tous les maux qui minent le Mali. Nous sommes là pour dire très haut ce que le peuple dit tout bas.

Mamadou Hawa Gassama député URD élu à yélimané
‘’Nous marchons pour dénoncer la mauvaise gestion du pays par IBK et ses complices’’
Nous marchons pour dénoncer la mauvaise gestion du pays par IBK et ses complices, pour dénoncer la gestion catastrophique du pays. Moi personnellement pour démentir les propos de certains qui ont publié partout que j’ai rejoins les rangs du RPM. C’est faux et archi faux.

Soumaila et sa femme peuvent quitter l’URD mais jamais Mamadou Hawa Gassama. J’étais à Sikasso pour une rencontre de l’APCAM et j’ai rencontré certains membres du RPM qui y étaient pour la finale de la coupe IBK. Ils m’ont invité et j’ai accepté de me rendre au Stade pour suivre la finale. Après la mi-temps ils m’ont apporté une écharpe et une casquette à l’effigie du RPM que j’ai illico mis sous la table, pareille pour Houisseini Amion Guindo de la Codem. Ils ont insisté et j’ai dit que ce n’est pas la peine de polémiquer sur ça. Donc j’ai accepté l’écharpe. C’est après que cette photo à fait le tour des réseaux sociaux arguant que j’ai rejoins le RPM. Je suis URD et je ne quitterais point mon parti au profit d’un autre.
Nouhoum Togo responsable PDES
‘’On continue à discuter avec ceux qui ont tué et égorgé les maliens pourquoi pas avec ATT qui pourtant à réaliser des œuvres pour l’essor du pays’’

« La marche a été très bien organisée et de façon méthodique, il y a eu une grande mobilisation sur les thèmes de la marche comme : l’organisation d’une concertation nationale, des concertations responsables ; des concertations où les maliennes et les maliens doivent se retrouver pour discuter et poser les jalons d’une solution à la crise du Mali. La charte de Kouroukanfouga nous impose cette modestie. Il y a aussi le retour de l’ancien président ATT, on continue à discuter avec ceux qui ont tué et égorgé les maliens pourquoi pas avec ATT qui pourtant réaliser des œuvres pour l’essor du pays. ATT a signé l’accord en 2006 et IBK l’a rejeté. Malgré l’accord qu’il a signé on continue à tuer les maliens. Aujourd’hui nous sommes à 1300 maliens morts enregistrés. Aujourd’hui nous avons des difficultés qui ne concernent pas seulement ceux qui ont marchés. Aujourd’hui, il faut qu’on prenne en compte l’aspiration du peuple malien.
Djiguiba Keïta, secrétaire général du Parena
‘’ Nous souhaitons la tenue des concertations nationales afin que l’accord soit correctement appliquer’’

Je souhaite la bienvenue aux uns et aux autres. Nous marchons aujourd’hui pour quatre raisons fondamentales mais en réalité nous marchons pour beaucoup de choses afin que le Mali soit un havre de paix. D’abord, nous marchons contre la nouvelle loi électorale. Nous marchons également contre la censure de l’Ortm, la télévision nationale appartient à tout le monde et tout le monde doit parler librement.

L’une des raisons de notre marche est la tenue des concertations nationales afin que l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger soit correctement appliquer, et enfin, nous marchons pour le retour du président ATT. Des gens ont indiqué que l’opposition a donné de l’argent à l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) et au Conseil national des jeunes (CNJ-Mali) pour marcher, or ce n’est que du mensonge. Il y a des membres de l’opposition au sein de l’Aeem et du Cnj. Voila d’ailleurs les raisons de la mobilisation d’aujourd’hui. La première fois, c’était 50 000 marcheurs mais cette fois-ci, les marcheurs sont estimés à 100 000 personnes. Dans les jours à venir, nous pouvons mobiliser un million de marcheurs, que Dieu le tout puissant nous montre ce jour.

Propos recueillis par Moussa Samba Diallo & Aguibou Sogodogo
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Le Républicain N° 4380 du 7/5/2012

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