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Atelier sur la strategie regionale d’inclusion financiere La BCEAO et les acteurs se concertent
Publié le lundi 3 octobre 2016  |  Infosept
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Dans le cadre du déploiement de la stratégie régionale d’inclusion financière, la BCEAO en collaboration avec les ministères en charge des Finances et de la Promotion des Investissements Privés a organisé, le jeudi 29 septembre 2016 dans la salle de réunion de la Direction nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, un atelier d’appropriation du nouveau concept. La rencontre a réuni M. Youssouf Bréhima Coulibaly, conseiller du directeur national de la BCEAO et plus d’une cinquantaine de participants représentant les deux ministères d’encadrement (Economie et Finances et Promotion des Investissements privés.

Ont également pris part les organisations faitières des institutions et établissements financiers et bancaires, notamment l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Mali (APBEF), l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés (APSD), les représentants des sociétés de téléphonie mobile, les institutions de manipulation des monnaies électroniques, etc.
Passer de la bancarisation à l’inclusion financière pour accroitre le taux d’accès des populations aux services et produits financiers à moindre coût, telle est la nouvelle démarche adoptée par les autorités monétaires de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Cette séance de déploiement constitue la dernière étape de l’implémentation de la stratégie régionale d’inclusion financière. « Elle fait suite à une série de rencontres de validation, organisées au niveau national, à Bamako, et sous régional, à Dakar », a expliqué Youssouf Bréhima Coulibaly dans son adresse, avant de rappeler le souci constant des autorités de l’Union, relatif à l’élargissement de l’accès des populations aux services financiers. « Parce qu’il représente un vecteur important de développement socio économique et de réduction de la pauvreté », a-t-il expliqué en substance. C’est dans cette optique que la BCEAO, à l’instar des autres banques centrales de pays émergents et en développement, a entrepris des travaux visant l’élaboration d’une stratégie d’inclusion financière à l’échelle de l’UEMOA. Cette initiative découle de la nécessité de mettre en synergie l’ensemble des actions, de plus en plus nombreuses, menées par la BCEAO et les Etats membres de l’UEMOA pour la promotion de l’inclusion financière dans l’Union. Il s’agissait donc au cours de la rencontre de présenter d’abord le document-cadre de politique et de stratégie d’inclusion financière adoptée par le Conseil des ministres de l’UEMOA, au cours de sa session de juin 2016, tenue à Lomé, au Togo.
Selon M. Coulibaly, le document-cadre est une feuille de route qui vise à ouvrir la voie à une vision partagée de l’inclusion financière dans l’UEMOA et à arrêter les priorités pour la promotion et l’accès des populations aux services financiers, au cours des 5 prochaines années. Il met l’accent sur les stratégies à adopter pour améliorer l’accès, l’utilisation et la qualité des services financiers offerts aux populations de l’UEMOA ciblées, notamment celles vivant dans les zones rurales et les personnes à faible éducation financière, les femmes, les jeunes et les Petites et moyennes entreprises/Petites et moyennes industries (PME/PMI). Il a aussi rappelé que le document-cadre a été élaboré en concertation avec l’ensemble des acteurs de l’Union concernés par cette problématique.
A préciser que l’inclusion financière consiste à prendre en compte l’évolution du secteur des finances, qui comprend actuellement, outre les institutions financières classiques, notamment les banques et établissements financiers, mais aussi les sociétés de téléphonie mobile, les sociétés de transfert de monnaie électronique, etc. L’immersion de la monnaie électronique n’a pas fait que bousculer les habitudes d’utilisation de la monnaie par les usagers au quotidien, elle a également élargi le champ d’utilisation de la monnaie. Il fallait réinventer la roue pour donner au nouvel instrument monétaire sa place dans les mœurs de consommation des populations, surtout qu’il a eu l’avantage d’élargir l’éventail de la carte d’accès des populations aux services et produits financiers. D’où le nouveau concept d’«inclusion financière » destiné à fédérer l’ensemble des acteurs financiers dans une synergie d’action pour satisfaire les besoins des usagers.
Mamadou Dolo
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