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Marche de l’opposition dite pour le Mali : A quand la réplique de la Majorité présidentielle ?
Publié le lundi 3 octobre 2016  |  Le Pays
4è
© aBamako.com par A.S
4è Conférence nationale du RPM
Le Rassemblement pour le Mali (RPM) a tenu samedi sa 4è conférence nationale au cours de laquelle les participants ont approuvé le rapport d’activités du secrétaire général et adopté une résolution générale visant à redynamiser le parti
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L’opposition dite républicaine qui ne cesse de dénoncer sans proposer, a une fois de plus bravé le pavé, ce samedi 1er octobre 2016 pour dénoncer. Alors que l’objet principal de cette marche était plutôt pour dénoncer la nouvelle loi électorale. Le meeting à la Bourse du travail, sous l’affluence de la foule, était ponctué de discours virulents
A propos de cette loi électorale qui reste toujours sous la main du président de la République pour promulgation, les partis lilliputiens, depuis son adoption par l’Assemblée nationale ne cessent de manifester concernant son impertinence à leur égard. Selon des sources bien informées, c’est ce qui serait la cause de sa non promulgation par le président IBK.
Un président qui analyse la situation pour ne pas commettre d’erreur. Cette marche de l’opposition est une occasion pour lui, de déterminer le sondage à travers les réactions des Maliens. Ce qui nous pousse à poser la question suivante, à la Majorité présidentielle. A quand la réplique de la Majorité présidentielle ? Une Majorité qui se solidarise pour battre campagne pour son allié qui gagne l’élection.
Dans la foulée, la «grande presse», notamment l’ORTM qui a eu le courage de prendre part à la marche était attaqué de tout bord, jusqu’à toucher de passage notre confrère, le DG Sidiki N’Fah Konaté pour censure de certaines parties révoltantes de leurs propos. Cette attitude de l’ORTM est importante, à plus d’un titre, car selon un observateur, certains propos peuvent inciter les populations à la révolte d’un pays en crise.
De la Place de la liberté, via le Monument de l’indépendance jusqu’à la Bourse du travail, les marcheurs brandissaient le message «ça ne va pas». Le retour d’ATT. Ce qu’il faut retenir par-là, c’est que, l’ancien président Amadou Toumani Touré n’a jamais délégué à qui que ce soit de faire un plaidoyer pour son retour. Au Sénégal, ces photos illustrent sans nul doute qu’il vit mieux là-bas.
A propos de la foule, il faut noter que l’affluence de cette marche n’a pas valu la première marche, bien que les organisateurs comptaient sur les déguerpis. Les intervenants ont également profité pour souligner ce cas de libération des voies publiques comme une entrave à la création de l’emploi. Les forces de l’ordre et les hommes de médias étaient vaillamment représentés et des jeunes ramassés par-ci par-là.
Pour preuve, nous avons tendu notre micro à un jeune homme qui dénonce la mauvaise gouvernance concernant l’objet de la marche. Sa réponse est alarmante : «Mon frère, je t’assure que je connais rien de cette marche, ils sont partis nous prendre au grin pour les accompagner seulement». En définitive, cette marche qui a regroupé tous les ténors de l’opposition a suscité beaucoup d’interrogations s’agissant de l’unité de l’opposition.
Le PRVM Fasoko, était contre le slogan «Retour d’ATT». Pour un militant ce parti de l’opposition, il n y a pas de cohérence. Ce dernier affirme que leur parti est venu uniquement pour dénoncer la nouvelle loi électorale qui est en phase de promulgation. On se rappelle que ce même parti s’est désolidarisé lors de la première marche, puisque, les visions étaient différentes. Alors à quand la réplique de la Majorité écrasante ?
D Keita
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