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La Marche pour le Mali de l’opposition et de la Société civile : « C’est ensemble que nous devons désormais nous engager au chevet de notre pays »
Publié le mardi 4 octobre 2016  |  Le challenger
Marche
© aBamako.com par momo
Marche de l’opposition
Bamako, le 01 octobre 2016 Des milliers de personnes ont pris part ce matin à la marche de l’opposition pour dénoncer la gestion du pays
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Les partis politiques de l’opposition républicaine et démocratique et la société civile ont organisé, le 1er octobre 2016, une marche contre la loi électorale, la censure de l’ORTM, le retour de l’ancien président de la République Amadou Toumani Touré.
Deuxième du genre après celle du 21 mai, cette marche pour le Mali a réuni des milliers de personnes venues des six communes et portant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire ‘’ non à la censure de l’ORTM, non à la nouvelle loi électorale, non ça ne va pas’’. De la place de la Liberté jusqu’à la Bourse de travail, les marcheurs ont dénoncé la mauvaise gestion du pays, l’incapacité du gouvernement à faire face à la situation au septentrion de notre pays et réclamé le retour de l’ancien président ATT.
Le chef de file de l’opposition, qui était à la tête des marcheurs, a déploré que « notre Mali se trouve en terribles souffrances sociales, en persistantes déviance affairisme, en misère économique grandissante et en méfiance inquiétante de la communauté internationale et des investisseurs. Plus de 30 mois d’immobilisme, voire de recul, ont anéanti l’espoir, le bonheur et l’honneur tant promis. Or, notre peuple n’aspire qu’à la paix, à la quiétude dans la solidarité et le partage. C’est pourquoi nous avons invité les Maliennes et les Maliens de tous bords, ce matin à « la Marche pour le Mali », pour faire entendre le cri de désespoir de notre peuple, le cri du peuple est notre cri à tous et c’est ensemble que nous devons désormais nous engager au chevet de notre pays pour le bien-être des populations, au-delà de tous les clivages politiques, dénoncer non seulement les dérives du régime, mais aussi et surtout…dire non à l’absence de dialogue social justifiant ainsi le malaise social grandissant». Dans une déclaration, les partis de l’opposition dénoncent que seize mois après la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation, le gouvernement est toujours au stade de tâtonnement, de tergiversation.
« Ces constats dénotent de la fuite en avant qui caractérise l’action gouvernementale depuis trois ans et demi».
L’opposition affirme dans la même déclaration d’être toujours dans l’attente du dialogue républicain. L’opposition prend à témoin le peuple malien pour exiger du gouvernement la tenue des concertations, le retour du président ATT, la fin de la censure de l’ORTM, la fin de la dilapidation des ressources publiques, une meilleure dotation des FAMAS pour la défense de la patrie, la fin de la gestion patrimoniale de l’Etat, etc.
Bintou Diarra *stagiaire*
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