Depuis son arrivée au pouvoir en septembre 2013, le Président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta n’a pas lésiné sur les moyens pour rendre visibles et probant son slogan de campagne « Pour le bonheur des Maliens… ». Ainsi tous les domaines qui puissent exprimer la sincérité de ses promesses sont en train d’être touchés par la teneur de l’action gouvernementale.
Auparavant, aucun malien ne cessait de crier le taux élevé de délestage avec son corollaire d’incidences sur la productivité au jour le jour. IBK a, de tout temps, exprimé son ras-le-bol de voir le dernier malien souffrir du manque de commodité dont l’habituel du XXIème siècle en fait un droit inaliénable : l’eau et l’électricité.
C’est dans cette logique de trouver un remède à cette peine que chacun vivait en sa manière qu’il fut instruit au gouvernement d’avoir des solutions idoines pour que personne n’en souffre plus. L’année 2016 a été une année difficile pour le Mali avec les délestages d’électricité et aussi et surtout l’approvisionnement en eau potable.
Pour apporter des alternatives et répondre aux besoins des populations, les hautes autorités sont restées en veille et à travers le ministère de l’énergie et de l’eau, elles ont pris des dispositions palliatives.
Dans le cadre des investissements dans le secteur de l’énergie et de l’eau, le département qui en a charge, conformément aux instructions du Président de la République, a signé plusieurs conventions pour la réalisation d’infrastructures à grandes envergures.
Ainsi, plus de 179 milliards de nos francs ont pu être mobilisés et qui concernent beaucoup de projets. Parmi ceux-ci, on peut citer la centrale hydroélectrique de Kénié de 42 MW pour un montant de 96,6 milliards de F CFA. La centrale solaire de Pélengana 33 MW dont le montant s’élève à plus de 32 milliards et celle de Kita d’une capacité de 76,2 GWh s’élevant à un peu moins de 50 milliards vont être raccordées au système électrique interconnecté du Mali et contribueront à faire considérablement baisser le coût de courant électrique.
De même le gouvernement a mobilisé plus de 240 milliards pour résoudre la question de l’eau potable dans beaucoup de parties du pays. De ce fait, la somme importante de 232 milliards de F CFA a déjà été mobilisée pour l’alimentation en eau potable de la ville de Bamako dont la population dépasse 1,2 millions d’âmes.
Des chantiers qui sont en cours déjà dans les villes de Kayes, Sikasso, Koutiala et Kati pour permettre l’accès à la source de la vie prendront fin au 1er trimestre 2017 coûtent 6,6 milliards à l’Etat malien. Respectivement 342, 320,747 et 260 millions de F CFA furent mobilisés pour le renforcement des infrastructures, l’adduction et la réalisation des études d’alimentation en eau potable à Nioro du Sahel, Bandiagara, Sénou, (Mopti-Tombouctou-Gao) avec l’aide et l’assistance de l’UE soulageront plusieurs personnes des besoins aquatiques.
Aussi Nara et Diéma ont-ils vu la réalisation de leur centrale hybride thermique et solaire pour un montant exact de 7,4 milliards. Ces différentes réalisations furent possibles grâce au partenariat technique et financier de l’Agence Française de Développement (AFD), du Fonds d’Abu Dhabi pour le Développement (ADFD), de la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (BADEA).
En perspective, d’autres réalisations sont dans en ligne de mire du gouvernement. Elles portent sur la réalisation de 50 MW à Sikasso et à Koutiala qui respectivement couteront 63,4 et 21,6 milliards. D’autres négociations sont en cours notamment avec la société POWER PRO et l’entreprise ACCESS. La signature du contrat commercial faite avec la société chinoise CGCOC GROUP pour la centrale de 40 MW de Kati est un acquis.
Nonobstant les difficultés de l’heure et l’importance des défis du moment, le Chef de l’Etat ne dort que d’un œil à voir impuissant un Malien souffrir de carence ou de manque d’eau et d’électricité. Ce qui a valu le poids de ces investissements.