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La récurrente question Touareg à Kidal et Ménaka : Quand ATT, Kafougouna et leurs acolytes trahissent le Mali
Publié le vendredi 15 fevrier 2013  |  Mali Demain




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L’arrivée à la tête de l’état du Mali en 2002 après un scrutin des plus contestés de l’ère démocratique et fermait le rideau sur le règne médiocre d’Alpha Oumar Konaré, ATT et ses acolytes prenaient les destinées du Mali pour deux mandats consécutifs avec des hauts et le complot contre le peuple malien. Les accords d’Alger de 2006 scellaient la partition de cette partie du Mali, c’est-à-dire la région de Kidal et le cercle de Ménaka. Ces accords signés entre le gouvernement malien représenté par le Général Kafougouna Koné et l’Alliance Démocratique du 23 mai pour le Changement, représenté par M. Ahmada Ag Bibi.

Un coup de massue sur la tête du peuple malien malgré les dénonciations de partis politiques tels le RPM de El Hadj Ibrahim Boubacar Kéïta, le SADI, le CCA-ONG, les jeunes du MJDS. Et pour cause, le RPM fera savoir sa désaprobation de ces accords en ces termes : « Le Rassemblement pour le Mali (RPM), parti politique de l’ancien Premier ministre et président de l’Assemblée nationale Ibrahim Boubacar Keïta, rejette également cet accord qui ne respecte pas le principe de l’unité nationale. Le RPM a saisi la Cour constitutionnelle considérant que le texte de l’accord ne respecte pas la Constitution malienne ». Voici en intégralité le texte.[.
« Accords d’Alger de 2006
Entre :
- Les représentants de l’Etat Malien,
- Les représentants de l’Alliance Démocratique du 23 mai pour le changement
RESTAURATION DE LA PAIX, DE LA SECURITE ET DU DEVELOPPEMENT DANS LA REGION DE KIDAL
ı Réaffirmant notre attachement à la troisième République du Mali ;
ı Réaffirmant également notre attachement au respect de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale ;
ı Soucieux de préserver la paix, la stabilité et la sécurité dans notre pays et de se consacrer aux tâches de développement socio-économique des régions du Nord dont celle de Kidal ;
ı Désireux de promouvoir une dynamique à même de résorber les retards auxquels fait face
la région de Kidal dans les domaines social et économique ;
ı Soulignant la nécessité de promouvoir la diversité culturelle du Mali en tenant compte des
spécificités des régions du Nord
ı Rappelant les acquis du pacte national d’avril 1992 qui a reconnu la spécificité du Nord du
Mali, la nécessité pour ce faire d’une prise en charge des affaires locales par les
populations de chaque région, leur association à la gestion nationale et l’institution d’un
processus économique d’assistance et de développement avec l’apport des partenaires
étrangers ;
ı Compte tenu de l’état de dénuement de la région de Kidal entièrement, désertique,, vu son enclavement et son manque flagrant en infrastructures nécessaires à son développement
et vue la dépendance des populations de cette région de l’élevage ;
ı Convaincu qu’il ne peut y avoir un développement durable sans la mobilisation de toutes les ressources humaines et la valorisation des potentialités locales ; Tenant compte de l’interdépendance entre le développement, la sécurité et la stabilité ; Vu l’engagement du gouvernement à trouver une solution politique durable voire définitive
à cette situation de crise, les mesures ci-dessous seront prises pour la région de Kidal.
Sommaire
I Pour une meilleure participation au processus décisionnel
II. Développement économique, social et culturel
III. Prise en charge des préoccupations sécuritaires immédiates
IV Mécanisme de suivi
V Mesures prioritaires
VI Dispositions finales
I Pour une meilleure participation au processus décisionnel
1. – Création d’un Conseil Régional Provisoire de coordination et de suivi
2. – Ses membres sont désignés de manière consensuelle sur proposition du Comité de suivi
3. – Le conseil régional provisoire de coordination et de suivi est désigné pour un an, par arrêté du Ministre de l’Administration Territorial et des Collectivités locales
4. – A l’issue de sa mission, ses prérogatives seront assurées par l’Assemblée régionale
5. – Ses compétences :
- Il est consulté par le Département de tutelle à l’élaboration des projets de loi et textes touchant les spécificités de la région de Kidal.
- Il participe à la promotion de la bonne gouvernance politique en aidant à une meilleure utilisation des compétences locales et régionales dans les rouages de l’Etat.
1. – Il est chargé d’appuyer l’Assemblée régionale dans l’exercice de ses compétences, en
matière : – D’action de coopération avec les bailleurs de fonds dans le cadre du développement économique, social et culturel de la région conformément à l’article 32 du pacte national.
- De tous les aspects de la sécurité de la région, conformément aux alinéa C et D de l’article 15 du Pacte National Budgétaire pour la région, conformément à l’article 33 du Pacte National.
- Il est chargé d’aider, de concert avec les autorités administratives et politiques, à la préservation d’un bon climat social par les canaux traditionnels de dialogue et de concertation
- Il est consulté pour tous les aspects de médiation et de développement spécifiques et contribue à éclairer l’administration dans la préservation de l’harmonie et de la cohésion sociale de la région.
II. Développement économique, social et culturel
1. – Organisation d’un forum à Kidal sur le développement en vue de la création d’un fonds spécial d’investissement pour mettre en oeuvre un programme de développement économique, social et culturel. Ce programme couvrira les activités telles que l’élevage, l’hydraulique, le transport, la communication, la santé, l’éducation, la culture, l’artisanat et
l’exploitation des ressources naturelles ;
2. – Accélération du processus de transfert des compétences aux collectivités locales ;
3. – Dans le domaine de l’emploi, créer des petites et moyennes entreprises, octroyer des crédits et former les bénéficiaires dans les domaines de la gestion ;
4. – Définition et coordination des échanges entre régions des pays voisins dans le cadre transfrontalier conformément aux accords bilatéraux signés avec ces pays ;
5. – Instauration d’un système de santé adapté au mode de vie des populations nomades ;
6. – Exécution d’un programme durable pour l’accès à l’eau potable au niveau de toute la région et notamment les localités importantes ;
7. – Dans les domaines de l’équipement et de la communication :
- désenclavement de la région par le bitumage des axes routiers principaux : de Kidal vers Gao, Menaka et l’Algérie
- réalisation de l’aérodrome de Kidal
- électrification des chefs lieux des cercles et des communes
- une couverture de communication téléphonique au niveau des chefs lieux de cercles et de communes
- mise en place d’une radio régionale et d’un relais de télévision nationale afin de promouvoir les valeurs culturelles de la région et rendre une image plus positive des populations de la région et la formation des techniciens en audiovisuel et prévoir une heure d’antenne par jour pour la région dans les programmes de la radio et de la télévision
Nationale ;
8. – Encourager les programmes de recherche et l‘exploration des ressources naturelles
9. – Mise en place d’un système éducatif adapté à nos valeurs sociales, culturelles et religieuses et octroi de bourses à l’étranger pour les bacheliers les plus méritants de la
région de Kidal ;
10. – Mise en place d’un programme spécial en direction des diplômés en langue arabe dans le cadre d’un recyclage et d’une spécialisation ;
11. – Reconduction pour une durée de dix (10) ans du régime préférentiel fiscal défini par le Pacte National pour les régions du Nord du Mali en vue d’attirer et d’encourager l’investissement.
III. Prise en charge des préoccupations sécuritaires immédiates
1. – Mise en place du conseil régional provisoire de coordination et de suivi
2. – Poursuite du processus de délocalisation des casernes militaires dans les zones urbaines conformément aux dispositions du Pacte National ;
3. – Retour, sous l’égide du facilitateur, de toutes les armes et munitions ainsi que de tous autres matériels enlevés depuis les attaques du 23 mai 2006 de Kidal, Menaka et Tessalit selon les modalités arrêtées dans le présent accord ;
Unités spéciales de sécurité
1. – Création en dehors des zones urbaines de Kidal d’unités spéciales de sécurité, rattachées au commandement de la zone militaire et composées essentiellement d’éléments issus des régions nomades, dans les proportions assurant l’exécution efficace des missions des
Unités Spéciales de Sécurité
1. – L’acte de création de ces unités déterminera leur nombre, leur tableau d’effectif et de dotation, leur implantation et leurs caractéristiques.
Elles seront chargées notamment des missions suivantes : – protection et gardiennage des édifices publics ; protection des personnalités ; reconnaissance et patrouille ; assistance à la police judiciaire ; intervention ; toutes autres missions qui seront définies dans l’acte de création.
Elles agiront de manière coordonnée et en complémentarité avec les forces de sécurité nationale.
Elles relèvent organiquement du commandement de la zone militaire.
Elles sont placées, pour l’emploi, sous l’autorité du Gouverneur de la région.
Elles sont rattachées aux unités de la Garde Nationale.
Elles sont commandées par un commandement opérationnel des unités spéciales dont le commandement sera issu des personnels visés au Chapitre III, point 5 et dont le second proviendra des autres corps des forces armées et de sécurité nationale. Le commandant opérationnel des unités spéciales dépend hiérarchiquement de l’Etat major de la Garde Nationale.
Les officiers issus du personnel visés dans le Chapitre III, point 5 peuvent servir éventuellement dans les unités spéciales. Toutefois, lorsque l’unité est commandée par un officier issu des personnels visés dans le chapitre III, point 5, son second proviendra des autres corps des
forces armées ou de sécurité nationale et vice versa.
Leurs besoins en personnel seront complétés à partir des autres corps de défense et de sécurité nationale.
Ces unités et leur commandement opérationnel seront dotées en personnel et en moyens conformément au tableau des effectifs et de dotation, arrêté par voie d’arrêté de l’autorité dûment
habilitée, sur proposition du groupe technique de sécurité après avis du Comité de suivi.
Elles disposent d’une structure spécialisée chargée de l’action sociale au profit de leurs personnels.
A la date qui sera fixée par le Ministre de la Sécurité Intérieure, sur proposition du groupe technique de sécurité et après avis du comité de suivi, les personnels devant servir au sein de ces unités entreront en formation pour être préparés aux missions assignées à ces unités. Les programmes de formation seront établis par l’autorité dûment habilitée, sur proposition du groupe technique de sécurité, après avis du Comité de suivi.
Le lieu de formation sera déterminé par l’autorité dûment habilitée, sur proposition du groupe technique de sécurité, après avis du Comité de suivi. Il servira également de lieu de cantonnement
du personnel visé dans le chapitre III, points 4 et 5. Il est placé sous la supervision du groupe technique de sécurité.
L’opération de restitution des armes, des munitions et autres matériels enlevés se fera dans le lieu du cantonnement à l’admission du personnel visé dans le chapitre III, points 4 et 5, et de
simultanée avec la régularisation de la situation socioprofessionnelle du personnel cantonné ;
1. – Gestion avec discernement des officiers, sous-officiers et hommes de rang qui ont quitté leurs unités d’origine pendant les évènements du 23 mai 2006, en les intégrant si besoin dans les unités spéciales de sécurité en mettant à contribution la structure de leurs situations administratives, financières et de carrière, ainsi que leur participation aux
Opérations de maintien de la paix.
2. – Renforcement de la participation effective des cadres issus de la région dans les différents rouages de l‘Etat conformément à l’esprit d’équité prôné par le Pacte National.
3. – Création d’un fonds de développement et de réinsertion socio-économique des populations civiles, notamment les jeunes touchés par les évènements du 23 mai 2006 sans exclusion de tous les autres jeunes de la région de Kidal, sous le contrôle du conseil régional provisoire de coordination et de suivi. Le conseil sera en outre largement consulté sur le choix du gestionnaire de ce fonds ;
4. – Prise en compte du retard de Kidal dans l’élaboration et l’exécution du budget national,
5. – Création des centres de formation professionnelle avec des mesures d’accompagnement
IV Mécanisme de suivi
1. – Le suivi sera assuré par un Comité qui veillera à la mise en œuvre des mesures ci-dessous énumérées. Il sera composé des représentants du gouvernement malien, du conseil régional provisoire de coordination et de suivi, une fois créé, et du facilitateur.
2. – Il sera mis en place par un arrêté du Ministre chargé de l’Administration territoriale et des Collectivités Locales qui en mentionnera la composition, les modalités de fonctionnement et son champ de compétence territoriale, sachant que chacune des parties y sera représentée par trois membres et que son siège sera établi à Kidal.
3. – Le Comité de suivi établira des rapports périodiques sur l’application de l’accord et procédera à une évaluation complète de sa mise en oeuvre une année après sa signature, et peut recommander toute mesure de nature à établir cette mise en oeuvre aux réalités du terrain.
4. – Le Comité de suivi adopte son propre règlement intérieur et créera en son sein, chaque fois que de besoin, des groupes techniques dont celui de sécurité.
V Mesures prioritaires
1. – Insertion au journal officiel de la République du Mali du présent accord après sa signature
2. – Arrêté ministériel portant création du Comité de suivi après signature de l’accord
3. – Signature et remise au Comité de suivi, dès la promulgation de l’accord, de l’arrêté ministériel portant création à Kidal, composition, missions et fonctionnement du Conseil régional provisoire de coordination et de suivi.
4. – Libération de toutes les personnes détenues à la suite des évènements du 23 mai 2006
5. – Installation, par le Comité de suivi, du groupe technique de sécurité qui sera chargé, selon les dispositions portant création du Comité de suivi, de : – mettre en oeuvre les points 2, 3, 4, et 5 du chapitre III de l’accord ; faciliter la mise en oeuvre du retour du dispositif militaire et sécuritaire déployé dans la région, à son niveau antérieur au 23 mai 2006 – proposer les mesures appropriées pour une meilleure utilisation des compétences de la région dans les institutions de sécurité et de défense du Mali. Dans le cadre du plan de recrutement et de formation des jeunes de la région, élaborer un programme pouvant les préparer à servir, dans des proportions en adéquation avec les besoins opérationnels, dans les unités spéciales de sécurité, les corps de la Garde Nationale, de la gendarmerie, de la police, de la douane et des eaux et forêts.
6. – Promulgation de la loi prorogeant de dix (10) ans le régime préférentiel fiscal et incitatif défini par le Pacte National pour les régions du Nord du Mali
7. – Mise en place du fonds de développement et de réinsertion prévu par le chapitre III point 7.
VI Dispositions finales
Le présent accord est établi en trois originaux en langue française signés par chacune des deux parties et du facilitateur. Un exemplaire original sera conservé par chacun des signataires.
Le présent accord sera promulgué au journal officiel de la République du Mali.
Fait à Alger, le 04/07/2006
Ont signé :
- Pour le Gouvernement de la République du Mali, Général. Kafougouna Koné, Ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales
- Pour l’Alliance Démocratique du 23 mai 2006 pour le Changement, Ahmada Ag Bibi
- Pour le facilitateur S.E. Abdelkrim Gheraieb, ambassadeur de la République Algérienne
Démocratique et Populaire

Alger se retire des accords et pour cause !
Dans un communiqué publié par le quotidien d’Oran précise après la libération des bandits armés par Bamako que : «sous le prétexte fallacieux qu’ils ont été jugés et qu’ils ont purgé leurs peine (au titre de la détention provisoire) viole les résolutions (…) contraignantes du Conseil de sécurité des Nations unies et les engagements bilatéraux, régionaux et internationaux de lutte contre le terrorisme ».
Il faut rappeler que les Accords d’Alger visent à la restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la région de Kidal. Ils visent également les modalités du développement du Nord Mali afin de permettre un retour à une normalisation des rapports entre la 8e région du Mali, la zone de Ménaka et l’État malien. Ils font suite au soulèvement touareg du 23 mai 2006 à Kidal et à Ménaka au Mali. Conclus le 04 juillet 2006 à Alger, les positions du MNLA d’aujourd’hui ne tiennent-ils pas compte de ces fameux accords ? Ce qui est vrai, c’est que le temps a donné raison aux politiques patriotes, tels le RPM, la SADI, le CCA-ONG et autres. Par contre que comprendre dans les gesticulations de soit disant démocrates au passé trouble et qui ont été complice d’ATT dans la situation que nous vivons ? Cela devrait donner à réfléchir à tout le monde.
Que dire de nos élus qui le 5 novembre 2009, ont adopté la loi relative à la création d’un fonds d’investissement, de développement et de réinsertion socio-économique des régions du Nord-Mali par 127 voix pour, 0 contre et 2 abstentions. Ce fonds est destiné à financer 39 projets et programmes de développement des régions de Kidal, Gao et Tombouctou pour un montant de plus de 700 milliards de francs CFA, validant les engagements du gouvernement du Président ATT.
B. Dicko


Rappel des points principaux de l’Accord signé à Alger (juillet 2006) NON APPLIQUÉS à janvier 2009 :
1. retour du dispositif militaire et sécuritaire déployé dans la région, à son niveau antérieur au 23 mai 2006,
2. délocalisation des casernes militaires hors des zones urbaines et de pâturages conformément aux dispositions du Pacte National de 1992,
3. création d’un conseil régional de coordination et de suivi (compétences politiques particulières et coordination des actions de développement avec les bailleurs de fonds, etc.),
4. mise en place d’un programme d’insertion et de réinsertion des Touaregs touchés par les événements,
5. dans le domaine de l’emploi, création des petites et moyennes entreprises, octroi de crédits et formation des bénéficiaires dans les domaines de la gestion,
6. instauration d’un système de santé adapté au mode de vie des populations nomades,
7. exécution d’un programme durable pour l’accès à l’eau potable au niveau de toute la région et notamment les localités importantes,
8. le bitumage des axes routiers principaux : de Kidal vers Gao, Menaka et l’Algérie,
9. réalisation de l’aérodrome de Kidal et réhabilitation de l’aéroport de Tessalit,
10. électrification des chefs lieux des cercles et des communes,
11. couverture de communication téléphonique au niveau des chefs lieux de cercles et de communes,
12. mise en place d’une radio régionale et d’un relais de télévision national,
13. mise en place d’un système éducatif adapté à nos valeurs sociales, culturelles et religieuses,
14. création d’unités spéciales de sécurité, composées essentiellement d’éléments issus des régions nomades,
15. mise en place d’une structure spécialisée chargée de l’action sociale au profit de leurs personnels,
16. prise en charge et recyclage des cadres touareg en langue arabe,
17. Création des centres de formation professionnelle avec des mesures d’accompagnement,
etc.

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