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Litige autour d’un terrain de foot à l’ACI 2000 entre le CSK et Sékou Diogo Kéita : Vers la saisie de la cour de justice de la Cedeao par le CSK
Publié le vendredi 7 octobre 2016  |  Le Républicain
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© aBamako.com par DR
Sport foot : Cérémonie d`ouverture du complexe sportif du Centre Salif Keita (CSK)
Samedi 20 octobre 2012. Yirimadio. Inauguration du nouveau complexe sportif en Commune VI. Salif Keita, joueur malien de renommée internationale.
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Le promoteur du Centre Salif Kéita (CSK), Salif Kéita et son avocat Me Youssouf Kéita, ont animé le 18 septembre 2016, à l’Hôtel Mandé, une conférence de presse. La conférence a porté sur le litige du terrain de football à l’Aci 2000 entre le CSK et Sékou Diogo Kéita dit «Sékouba». Les conférenciers disent être étonné du comportement des autorités du Mali dans l’affaire qui les oppose à Sékou Diogo Kéita. Selon eux, malgré qu’ils aient gagné leurs procès contre Sékou Diogo Kéita au niveau de la cour d’appel de Bamako, les verdicts ne sont pas encore exécutés.
Selon les conférenciers, les arrêts de la cours d’appel et de la cour suprême sont pourtant clairs comme l’eau de roche. «La cours ordonne l’expulsion de Sékou Diogo Kéita tant de sa personne que de ses biens ainsi que de tous occupants de son chef du terrain d’entrainement sis à l’Aci 2000 Hamdallaye obéit au protocole d’accord du 23 octobre 2018. Déboute Sékou Diogo de ses demandes et conclusions», conclu l’arrêt de la cour d’appel. Celui de la cour suprême de dire : «La cour, en la forme : reçoit le pourvoi ; au fond : la rejette ».
Et les grosses autorisées à tous huissiers sur ces requis, de mettre lesdits arrêts à exécution; aux procureurs généraux et aux procureurs de la République près les cours et tribunaux de première instance de tenir la main; à tous comandants et officiers de la force publique de prêter main forte pour leurs exécutions lorsqu’ils en seront légalement requis.
A parti de cet instant, aucune difficulté ne devait exister. Mais depuis plus de deux ans, selon les conférenciers, ils constatent un refus catégorique de ces corps cités dessus d’exécuter une décision de justice. Ce qui est inquiétant dans un Etat de droit. Et pourtant, après l’avoir remarqué, dit Me Youssouf Kéita, nous avons fait part de leur comportement au procureur général.
Mais rien n’y fut. «C’est pourquoi nous informons, interpelle l’opinion nationale et internationale de prêter main forte à l’exécution d’une décision de justice au Mali», déclare Me Yousouf Kéita. A quoi sert une décision de justice si elle n’est pas exécutée ? Le Csk n’est-il pas victime d’une discrimination? s’est-il interrogé.
Après réflexion, précise l’avocat, nous n’avons d’autres choix que de saisir la cour de justice de la Cedeao pour violation de droit de l’homme et indemnisation au plus tard en fin octobre prochain. «Je suis optimiste en saisissant la cour de justice de la Cedeao. Car si la Cedeao donne raison au Csk comme la cour suprême du Mali, la cour d’appel de Bamako, l’Etat sera obligé de s’exécuter. J’ai confiance à mon dossier, j’ai confiance à ma procédure ».
Pour Salif Kéita, il y a des intouchables dans ce pays en dépit de la déclaration appuyée du président IBK qui disait «que « nul ne saurait être au dessus de la loi ». « Je n’ai jamais pu pénétrer sur ce terrain qui pourtant m’a été donné en bail par la Mairie de la CIV avec l’invitation d’y investir. Ce que j’ai fait à hauteur de 450 millions de FCFA», déclare Salif Kéita.
Hadama B. Fofana
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