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Youssouf Guindo du comité Mali en marche : « L’opposition n’a jamais tenu un évènement que l’ORTM a refusé de couvrir »
Publié le vendredi 7 octobre 2016  |  L'Observatoire
Conférence
© aBamako.com par FS
Conférence de presse d`avant match Stade malien-Etoile du Sahel
La conférence de presse avant le match Stade malien-Etoile du Sahel tenue au Stade Modibo Keita le Samedi 22 Août 2015. Photo Car ORTM
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Membre actif du réseau des forces de soutien au Président Ibrahim Boubacar Keïta, Youssouf Guindo qui a accepté de nous recevoir hier jeudi, est aussi le porte-parole du grand comité des jeunes dénommé ‘’Mali en Marche’’. Un regroupement de plusieurs centaines d’associations qui soutiennent et défendent les actions du Président IBK. Abordant point par point les sujets capitaux de notre pays, Youssouf Guindo nous répond sans détour. Interview.

-L’Observatoire : Après que la nouvelle loi électorale ait été votée, l’opposition prend la rue pour la rejeter. Que s’est-il donc passé ?

Youssouf Guindo : En fait, s’agissant de la nouvelle loi électorale qui est déjà votée en attendant son sa promulgation par le Président de la République, le sujet avait été longuement débattu à la représentation nationale. Un exercice d’ajustement démocratique d’ouverture a permis de trouver le juste milieu le jour même où ladite loi a été votée à la majorité absolue des députés élus par des Maliens. C’est un principe démocratique, alors à qui la faute ? En démocratie, on ne peut pas être minoritaire devant son peuple et prétendre faire valoir ses concepts au-dessus de ceux de la majorité. La démocratique c’est aussi et surtout le respect du choix majoritaire. Est-ce difficile à comprendre ça ?



-Pensez-vous que c’est le moment de parler des concertations nationales ?

Y-G : Ecoutez, il n’y a pas plus sourd que celui qui refuse d’entendre : le vendredi 23 septembre dernier, le Président de la République a promis devant la tribune des Nations Unies que les concertations nationales se tiendront en 2017 tout près. Où est donc le problème ? Quant aux opposants qui réclament immédiatement ces concertations, il faut leur dire que dans la vie, tout ce qui doit servir une nation, met du temps à se faire préparer. C’est très important !

-Qu’en dites-vous par rapport à la censure tant décriée par l’opposition au niveau de l’ORTM ?

Y-G : A mon avis, c’est très facile de crier à la censure. L’opposition n’a jamais tenu un évènement que l’ORTM a refusé de couvrir, cela depuis qu’IBK est au pouvoir. Par contre, je persiste, j’insiste et je signe : dans l’histoire de la vie démocratique de notre pays, les caméras et les micros des médias publics, n’ont jamais été aussi accessibles que de nos jours. Mais s’il arrive que l’opposition veuille se servir pleinement de cet outil public afin de faire véhiculer sa mauvaise foi, il faudra l’arrêter.

-Pensez-vous que l’opposition est à même d’exiger le retour de l’ancien Président ATT ?

Y-G : Je voudrais d’abord dire qu’ATT est un malien comme vous et moi. Il a été Président de la République et mérite l’attention, certes. Mais, ce qui me laisse perplexe c’est le fait que l’opposition reste sourde au message du Président IBK qui a rappelé tout dernièrement qu’ATT est son frère et que bientôt tout va rentrer dans l’ordre. Il est donc temps à ce que l’opposition arrête de faire du nom d’ATT son fonds de commerce.

Votre dernier message :

Y-G : Mon message est celui de l’union sacrée autour de notre patrie. Personne ne gagnera si le Mali perdure encore dans cette situation. Il faut que l’opposition et ceux qu’elle manipule le sachent. On ne doit pas s’opposer juste pour le plaisir de s’opposer. En démocratie pluraliste, en s’opposant, on propose des idées constructives pour le bien de la cité.

Interview réalisée par Samba Sow et Mamoutou Zan Diarra
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