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Revue Budgétaire conjointe 2016 : Les partenaires ont salué la bonne gouvernance financière
Publié le lundi 10 octobre 2016  |  Le Pays
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© Autre presse par DR
Le ministre des Mines, Dr Boubou CISSE à Tianjin, pour attirer les investisseurs internationaux
Tianjin, le 21 Octobre 2014 – Le ministre malien des Mines, Dr Boubou CISSE, à la tête d’une délégation comprenant des membres de son cabinet, des directeurs de l’Autorité pour la recherche pétrolière, de la Géologie, des investisseurs privés maliens prend part à la 16ème édition du China Mining 2014 qui se déroule du 20 au 23 octobre 2014 à Tianjin, en Chine.
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La session technique de la Revue budgétaire conjointe (RBC) et l’Appui budgétaire général, s’est tenue fin septembre. La session a été clôturée par une série d’échanges entre le ministre de l’Economie et des finances, Dr. Boubou Cissé et le chef de file des Partenaires techniques et financiers (PTF). Elle s’est tenue, le lundi 3 octobre 2016, à l’hôtel Al Farouk. C’était en présence de plusieurs membres du Gouvernement, des partenaires ainsi que les invités de marque.
Au cours de cette rencontre, les partenaires ont exprimé leur satisfaction face à la bonne gouvernance financière. Dans cette logique, ils ont réitéré leur engagement aux côtés de notre pays. Cela a été prouvé à travers des promesses faites par les Partenaires techniques et financiers (PTF), dont la Banque mondiale, qui promet 40 millions de dollars ; l’Union européenne 63 milliards de F Cfa ; la Banque africaine de développement (BAD), 22 milliards de F Cfa ; le Fonds monétaire international (FMI), 17 milliards de F Cfa et le Canada 17 millions de dollars.
Rappelons que cette Revue budgétaire conjointe (RBC) s’est tenue, sous la présidence de Mme la Secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Sidibé Zamilatou Cissé, dans un contexte globalement favorable. Cela, compte tenu de la mise en œuvre de l’Accord de paix ; la mise en œuvre du CREDD ( Cadre pour la relance économique et le développement durable) validé en Conseil des ministres en avril passé ; la signature conjointe de la SCAP 2016-2018 par le Gouvernement et les Ptf en mai passé ; la poursuite des réformes économiques soutenues par le Fonds monétaire international (FMI) ; ainsi la mise en œuvre de l’Accord de Paix et la sécurisation de l’intégralité du territoire, la gouvernance économique et financière, et aussi la décentralisation. Tous ceux-ci constituent des défis importants.
Il est ainsi à noter que cette Rbc a été organisée afin de s’assurer que l’Appui budgétaire général (Abg) contribue à fiancer les priorités nationales définies dans le Credd ; de permettre que l’Abg s’opère dans un contexte caractérisé par une amélioration du système de gestion des finances publiques ; d’améliorer le cadre de la recevabilité mutuelle en matière de lutte contre la corruption et la délinquance financière pour garantir une utilisation optimale des ressources de l’Abg ; de permettre à l’Abg d’accompagner la mise en œuvre de la décentralisation financière en se basant sur un diagnostic précis de la situation.
Par ailleurs, dans son intervention, le ministre de l’Économie et des Finances, Dr. Boubou Cissé a salué les travaux remarquables des participants à cette revue. Il indiquera que, l’évaluation du Pagam II a permis de diagnostiquer les forces et les faiblesses du système de gestion des finances publiques pour l’élaboration du nouveau programme de réforme des finances publiques du Mali (Prem 2017-2021).
A ses dires, ce programme s’articulera autour de 4 pôles à savoir la modernisation des administrations et des politiques fiscales ; la mise en œuvre du niveau de programmation, d’exécution et de suivi budgétaire ; la mutation vers un système de contrôle interne et externe basée sur les normes internationales et les bonnes pratiques ; l’établissement d’un système contractualisé et transparent de gouvernance locale ; la programmation triennale dont le coût est estimé à 12,5 milliards de Franc Cfa sur la période 2017-2019.
Pour le ministre de la Justice, des droits de l’homme et garde des sceaux, Me Mamadou I. Konate, avec la collaboration des autres, il y aura la mise en place des procédures judiciaires accélérées ; le soutien aux Ong et aux medias pour sensibiliser sur ce sujet ; l’ouverture systématique d’une information judiciaire sur tous les dossiers transmis par les structures de contrôle relativement à des actes de corruption et de délinquance financière ; la publication des jugements de condamnation ; la possibilité pour le Bvg de se constituer en partie civile dans des procès de corruption.
Cependant au cours de cette rencontre, les partenaires ont exprimé leur satisfaction face à la bonne gouvernance financière.
Abdramane Samaké
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