La ville de Yorosso est confrontée depuis quelques jours à une pénurie d’eau potable. Les points d’eau modernes ne fonctionnent plus normalement et la population est obligée de s’approvisionner dans les puits traditionnnels. L’information a été rapportée par Studio Tamani qui a contacté au téléphone, un habitant de la localité. Celui là l’a confirmée tout en précisant que l’unique château d’eau communautaire où la population se ravitaille n’est plus adapté à la situation compte tenu de l’évolution démographique de la ville. Selon lui, la solution serait l’installation d’un réseau SOMAGEP (Société malienne de gestion de l’eau potable). La demande en aurait été faite par la population depuis très longtemps.
Kalaban-Coro : OUVERTURE D’UN COMMISSARIAT DE POLICE
La commune rurale de Kalaban-Coro dispose désormais d’un commissariat de police qui a été inauguré le 4 octobre dernier par le directeur national de la police, Moussa Ag Infahi. L’infrastructure a coûté environ 108 millions de Fcfa à l’Etat malien. Doté de deux véhicules et de deux motos, la création du nouveau commissariat a été vivement saluée par la population, victime d’actes de banditisme répétés. Les cas les plus fréquents sont les vols de motos avec agression et les braquages de magasins. Le nouveau commissaire, Ismaël Traoré et son adjoint, Gaoussou Tamboura, ont donc du pain sur la planche.
Contre le nouveau code électoral : L’OPPOSITION SAISIT LA COUR CONSTITUTIONNELLE
Après la marche du samedi 1er octobre, l’opposition politique par le biais de ses représentants à l’Assemblée nationale (le groupe Vigilance républicaine et démocratique-VRD) a adressé une requête à la Cour constitutionnelle aux fins d’annulation du nouveau code électoral pour inconstitutionnalité. Selon les requérants, la nouvelle loi électorale serait contraire aux articles 70, 86 et 116 de la Constitution. Elle serait également contraire à l’article 82 (alinéa 5) du règlement intérieur de l’Assemblée nationale et aux dispositions de l’article 2 du protocole additionnel de la CEDEAO. Outre les députés du groupe VRD, ceux du Sadi et de l’ADP-Maliba ont aussi signé ladite requête.