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Voyages du Président IBK : Pourquoi tant de critiques « incongrues » ?
Publié le lundi 10 octobre 2016  |  L'Observatoire
Sommets
© Autre presse par DR/Présidence SN
Sommets de la CEDEAO et de l`UEMOA: Arrivée du président du Mali à Dakar
Dakar, le 4 juin 2016 - Le président de la République a accueilli son homologue malien à l`Aéroport LSS de Dakar. Le président Ibrahim Boubacar Keita prendra part aux Sommets de la CEDEAO et de l`UEMOA.
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Les voyages du président de la République, son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita, ne doivent pas faire l’objet de diatribes, surtout incongrues. La situation du pays nécessite que le Chef de l’Etat exploite tous les canaux qui s’offrent à lui pour sortir le pays du bourbier.
A chaque fois le Chef de l’Etat s’embarque pour une cause nationale, certaines personnes en manque d’inspiration, montent au créneau pour se lancer dans les invectives et les critiques.
C’est le cas lors de sa dernière visite, privée, en France, qui a encore suscité des grincements inutiles de dents du côté des détracteurs de son excellence Ibrahim Boubacar Kéita.
La recherche d’une paix durable au Mali n’est pas une affaire facile. Elle nécessite de l’énergie et la perspicacité de ceux qui ont en main la gestion du pays. Le président IBK ne voyage pas pour le plaisir de voyager. Notre pays est en crise, il est soutenu par des partenaires. Comme le dit un adage de chez nous, « c’est dans le contact régulier entre humains que des solutions aux problèmes se dégagent ». Donc, continuer de compter du bout des doigts les voyages du locataire de Koulouba relève de l’oisiveté et de l’incongruité.
En effet, c’est à la suite de cette visite privée que la France a annoncé le retour prochain de l’administration à Kidal. C’est dire que ce voyage n’a pas été vain, il a apporté un plus, même si cela n’est pas encore traduit dans les actes.
L’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation n’est pas chose facile pour qu’on se permette d’incriminer IBK. C’est un processus complexe qui demande de la minutie. A titre d’exemple, il a fallu au moins 50 ans à la Colombie pour trouver un terrain d’entente avec les guérillas FARC. C’est dire que la paix s’obtient au fil du temps.
IBK n’est pas une marionnette de Hollande
D’aucuns estiment que la dernière visite d’IBK en France était pour présenter ses excuses au Chef de l’Etat français. Loin de là. Le président est souverain en ce sens qu’il est dirigeant d’un Etat souverain, libre de ses choix. La France tout comme le Mali est libre de féliciter ou non Ali Bongo Odimba pour sa victoire aux élections présidentielles, de participer ou non à son investiture.
Le président IBK ne s’est mêlé ni de près ni de loin dans l’affaire Tomi, pour que le rappel de ce dernier devant les juges français effraye notre président. Les affaires judiciaires françaises ne sont que françaises et restent françaises.
Le sommet Afrique-France aura bel et bien lieu à Bamako
Il est cependant temps que des individus mal intentionnés cessent de narguer le peuple malien, à commencer par son premier responsable qui est le Chef de l’Etat.
« D’autant que nous sommes deux organisateurs, la France nous aide beaucoup. Aucune manœuvre négative ne viendra arracher au Mali l’organisation de ce Sommet-là », a rassuré le président IBK lors de sa conférence de presse marquant les trois de son mandat présidentiel.
IBK s’ « assume avec honneur et dignité » pour que cet évènement marque les annales internationales.
Aujourd’hui, « les soucis d’hébergement à gérer sont maîtrisés », rassurent fièrement les organisateurs.
La question sécuritaire, principal enjeu de la rencontre est en cours, et donc, presque réglée. Le ministère de la sécurité a pris des mesures nécessaires pour éviter les attentats à Bamako surtout.
Déjà, à part les Forces Spéciales Anti terroristes (FORSAT) et plus de 7000 agents de sécurité programmés, un cordon sécuritaire est en cours de construction autour de Bamako.Il en est de même pour les commissariats.
En définitive, l’heure n’est pas à la spéculation. Le président Keïta reste droit dans ses bottes et n’a de leçons à recevoir de qui que ce soit et ses voyages apportent toujours un plus au pays.
Cyril ADOHOUN
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