C’est à la suite d’un déjeuner de presse qu’il a organisé le samedi 08 octobre dernier à l’Hôtel Azalai Salam de Bamako avec les patrons de la presse que le président Abdoulaye Pona est revenu sur les réalisations et les grands projets en cours de la chambre des mines qu’il préside. Pour cette occasion, M. Pona était accompagné par les Directeurs des Chambres des mines de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Kidal et plusieurs personnalités évoluant dans le secteur des mines au Mali. Un moment idéal pour le président de balayer du revers de la main les allégations faites à son égard.
Il s’agissait pour les membres de la chambre des mines de faire le point sur les temps forts du quinquennat du président Abdoulaye Pona dans tous les domaines.
En effet, le métal jaune représente plus de 8% de PIB et plus de 75% des valeurs à l’exportation.
Aux dires du président, l’industrie minière a apporté à l’économie malienne, pour la seule année 2011, l’équivalent de 1.123 milliards FCFA. Une manne presque égale au budget actuel de l’Etat du Mali.De ce montant les finances publiques maliennes ont bénéficié de 232 milliards FCFA, ayant permis de payer à terme échu les salaires de quelques 50.000 fonctionnaires.
Le secrétaire général de la chambre des mines, Sékou Yoro Dicko, a fait la lecture du document comportant les différentes réalisations et les grands projets en cours pour le bien-être du secteur minier au Mali.
« Au Mali, il y a environ 9 mines d’or en exploitation avec une production moyenne de 50 tonnes d’or par an », a indiqué M. Sékou Dicko.Toutefois, il est à rappeler que la chambre des mines du Mali, du fait de sa bonne gestion par son président Pona, est devenue une structure consulaire autonome.
En effet, depuis sa création en 2014 par la loi n°04-006 du 14 janvier, un décret est pris en conseil des ministres, pour fixer son organisation et ses modalités de fonctionnement en tant qu’établissement public à caractère professionnel, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière.
D’abord, la chambre s’est doté d’un siège équipé sur fond propre contrairement aux autres institutions de la République.
Ensuite, l’installation des délégations régionales, la nomination des secrétaires administratifs et leurs dotations en moyen de déplacement (motos Djakarta…), l’élaboration d’un manuel de procédures dans le domaine minier, les différentes visites incessantes du président sur les zones d’orpaillage. Toutes ces activités initiées par la chambre des mines est l’œuvre du président Pona qui, continue de multiplier les initiatives novatrices au profit de l’économie nationale.
L’ensemble de ces activités rentrent dans le cadre du développement du secteur minier pour booster l’économie du pays de façon générale.
Par ailleurs, il faut rappeler qu’en février 2011, l’actuel bureau présidé par M. Abdoulaye Pona a été mis en place avec sept membres. Le démarrage des activités avait coïncidé avec la période trouble qu’a connue notre pays, avec son corollaire d’instabilité institutionnelle.
La chambre des mines a été fortement frappée par cette crise qui a affecté le démarrage de ses activités.
Ainsi, après deux ans de retard, la chambre des mines a pu redémarrer avec ses activités.
« Avec un petit temps, le bilan est à hauteur des souhaits. Le courage du président l’a amené à sillonner toutes les zones minières du Mali afin d’écouter les exploitants», témoigne un membre minier malien.
Pour la nouvelle feuille de route ou encore le programme que le président compte mettre en œuvre, une bonne place est accordée ànl’organisation et l’amélioration des conditions de vie et de travail des mineurs nationaux de tous ordres.
Il s’agit notamment des exploitants des sables, des graviers, de l’or, sans lesquels la construction des bâtiments ou de bijoux ou autres besoins en or seraient impossibles.
Pour terminer, le président Pona a précisé que la chambre des mines travaille d’arrache-pied afin que les entreprises s’acquittent correctement leurs obligations vis-à-vis de l’Etat. Elle travaille également pour la mise en valeur des orpailleurs. Avant de rappeler que le développement d’un pays ne peut aller sans les substances minérales.
A. Bathily